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ALGERIE :Les causes de la crise économique et les conséquences prévisibles sur son adhésion à l’OMC

Présenté par

 M. ZALOUK AREZKI

Quarante cinq ans après le recouvrement de son indépendance, en 1962,  après 132 ans de colonisation française, l’Algérie, vit une crise multiforme.  En dépit de ses importantes richesses naturelles (du pétrole et du gaz), ce plus grand pays d’Afrique  après le Soudan avec une superficie de deux millions trois cent cinquante mille kilomètres carrés  avec seulement trente millions d’habitants, peine à assurer un minimum de conditions de vie à sa population. Cette crise en question, n’est pas née d’un seul coup, elle est le résultat à notre sens de la combinaison de plusieurs facteurs.Le premier est, l’accaparement  du pouvoir par les militaires bien avant même l’indépendance et leur gestion catastrophique  de l’économie   durant les  années d’indépendance.  les principes de la révolution algérienne adoptés au congres de la Soummam en Kabylie en 1954 entres autres, la primauté du politique sur le militaire, ont été bafoués.

Ainsi, le pouvoir algérien n’a jamais  disposé  de légitimité démocratique. Sa seule légitimité est historique. Le Front de libération nationale (FLN), mis devant les feux de la rampe par les militaires  a, après avoir  déclaré  la guerre d’indépendance à la France pendant sept ans (1954-1962), géré d’une main de fer  la société après l’indépendance. Parti aux commandes du pouvoir, le FLN, a dés les premiers jours de l’indépendance encadré la société de manière autoritaire. Il a mis en place des associations satellites, des ramifications touchants tous les domaines d’activité, syndicats, associations estudiantines et d’immigration dans le but  d’étouffer toutes les voix discordantes et de garder le pouvoir. Cela a  donné lieu à  l’absence de structures démocratiques capables de contrôler les finances publiques et de  prendre des choix économiques  à même d’engager le pays dans une  voie de développement et de croissance. Le deuxième facteur, légèrement lié au premier, sont les choix économiques.En effet, l’Algérie  a choisi  une valorisation de ses  hydrocarbures  au détriment des autres secteurs d’activité, tels que l’agriculture,  dont elle a des capacités de production  immenses, du tourisme et du développement local. Elle a fait le choix des industries lourdes  et des usines énormes clés en main. En absence de la maîtrise de la technologie de ces usines par des algériens, elles ont disparu graduellement, pour qu’aujourd’hui ne reste que des miettes.

Le troisième facteur est à notre sens une cause et en même temps un effet de la crise, c’est la corruption. En   effet certaines personnes proches du pouvoir sont devenues une véritable puissance qui domine l’administration de l’Etat. Ces personnes ont des relais et des soutiens dans les cercles occultes du pouvoir. Ce  travail, repose sur quatre grands axes de recherche. Le premier, comment les dirigeants algériens avec en toile de fond les militaires, ont géré l’Algérie? Le deuxième, quels sont les facteurs qui sont à l’origine de l’actuelle crise algérienne? Le troisième axe :comment l’Algérie a fait son ouverture sur le monde extérieur sur le plan commerciale, après plus de trente ans de planification? Le quatrième axe, quelles sont les conséquences prévisibles de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC? Pour  apporter des éléments de réponse à ces questions, nous avons divisé notre travail en deux parties. Dans la première parti, on abordera les causes de la crise économique et politique  algérienne. Aujourd’hui les manifestations de la crise sont légions un chômage endémique. Pas moins de 30% de la population active est touchée. La crise économique que connaît l’Algérie depuis 1985,après le  choc pétrolier  a plus que doublé le nombre de chômeurs. Une mauvaise maîtrise  de la planification familiale, a engendré une explosion démographique. Cette augmentation de la population a eu comme résultat, l’aggravation de la crise de logement. Les jeunes n’ont aucun espace privé à eux, les familles cohabitent dans des appartements, les balcons  sont transformés en chambres. La pauvreté a touché des pans entiers de la société. Prés de dix millions de personnes vivent au dessous du seuil de pauvreté. La déferlante terroriste, l’arabisation et l’injustice sociale, ont fait fuir la matière grise algérienne. Des dizaines de milliers de médecins  ont quitté le pays au moment ou l’Algérie fait venir des médecins asiatiques rémunérés en devises, dix fois plus que les médecins locaux.Dans le premier chapitre, nous allons voir  la nature du pouvoir algérien. Un pouvoir rongé par des luttes intestines et des assassinats. Ainsi, si  pour la majorité du peuple, la lutte pour le pouvoir a commencé en 1962, cependant l’analyse de l’histoire de l’Algérie, montre qu’elle a débuté bien avant cette date.

Elle a commencé par l’assassinat du père de la révolution algérienne, Abane  Ramdane par ses pairs en 1957 au Maroc. C’est à ce moment là qu’un triumvirat de trois colonels a pris la direction de la révolution. L’armée des frontières, qui détient le pouvoir  effectif  a placé  au pouvoir pour une courte période de 1962-1965 Ahmed Ben Bella. Ce dernier ne tarda pas à être délogé du pouvoir par un coup d’Etat de son ministre de la défense Houari Boumedienne. Ce nouvel homme fort, dira qu’il s’agit seulement d’un «sursaut révolutionnaire». Méfiant à l’égard de ses ex : compagnons, Boumedienne s’est appuyé dans son pouvoir  sur la redoutable sécurité militaire. Il élimina avec une violence inouï ses opposants, Krim Belkacem, a été étranglé dans sa chambre d’hôtel à Frankfurt en Allemagne, Mohamed Khider a été assassiné à Madrid en 1967.  De son coté l’autre figure de prou de la révolution algérienne, Mohamed Boudiaf, a,  après un exil forcé au Maroc, il a été rappelé par les  militaires, a dirigé l’Algérie en janvier 1992 après l’arrêt du processus électoral qui a porté le font islamique du salut( FIS) au pouvoir. Six mois après ce appel de la nation , Mohamed  Boudiaf qui a redonné l’espoir à toute la population, on s’attaquant la corruption, a été assassiné le 29 juin 1992 à Annaba en direct à la télévision par un tireur d’élite de sa garde rapprochée. Le deuxième chapitre, sera consacré aux choix économiques de l’Algérie  suivis depuis l’indépendance. On verra  comment l’Algérie avait géré son économie? quelles conséquences sur l’économie,  du choix des «industries industrialisantes» des années 1970? La théorie «des industries industrialisantes» inspirée des économistes français  Gérard Destannes  et François  Perroux  avait pour objectif de mettre une industrie qui aura des effets en amont et en aval sur les autres secteurs de l’économie.Dans le  troisième  chapitre, on montrera comment la dette extérieure  a asphyxié l’économie algérienne dans les année 1985, et comment, elle a contraint l’Etat à faire appel aux institutions financières internationales,  entre autres le FMI dans les années 1993-1994.Durant la première décennie de son indépendance l’Algérie a connu une industrialisation massive, dont le financement a été assuré par les recettes pétrolières et l’endettement. Vers la fin des années  1979,l’Algérie a, grâce à une embellie financière  réduit sa dette extérieure. A partir de 1983 la dette algérienne a repris de plus belle pour  atteindre  26 milliards de dollars. Cette situation a mis l’Algérie dans des difficultés financières. Cela l’a contraint de faire appel au FMI pour lui venir en aide. C’est ainsi que l’Algérie a adopté un plan d’ajustement structurel  et reechelonné sa dette  extérieure en 1994. La partie II est consacrée aux conséquences prévisibles de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC.

 Dans le premier chapitre de cette partie, nous verrons ce qui s’est, l’Organisation mondiale du commerce (l’OMC)? Ce chapitre nous montrera, que l’OMC est une institution pas comme les autres. C’est-à-dire, contrairement aux autres  institutions  internationales, ou l’adhésion, se fait presque automatiquement, l’entrée à l’OMC par ailleurs exige beaucoup de conditions et nécessite parfois plusieurs années.  En effet, son ancêtre, le GATT, n’était pas une institution mais un traité entre Etats, sans organisation formelle, ni personnalité juridique, elle était limitée au commerce de certaines marchandises. Dans le deuxième chapitre nous allons  voir si l’adhésion de l’Algérie à l’OMC fut un choix ou une contrainte. Au vu du fonctionnement du commerce international et de l’intensification de la mondialisation, l’Algérie a-t-elle  le choix de ne pas adhérer à l’OMC?  Est-t- il dans son intérêt de rester en marge de la communauté internationale?  Ce chapitre nous montrera aussi, que l’OMC est une institution pas comme les autres. Quant à l’OMC, son objectif est d’aider les producteur de marchandises et de services, les exportateurs et les importateurs à exercer leur activité en leur créant des conditions adéquates. L’adhésion à cette organisation nécessite un examen rigoureux du régime juridique et commercial du pays candidat. Les démarches d’adhésion peuvent durer plusieurs années. C’est ainsi que la Chine par exemple a passé quinze ans à négocier  bilatéralement les conditions de son adhésion avant de devenir membre  de l’OMC en 2001. Le Vietnam de son coté a accédé le 11 janvier 2007 après onze ans de négociations. On s’intéressera également  à la position des partis politiques et de la société civile par rapport à l’adhésion de l’Algérie à l’OMC. Ce qui nous permettra de jeter un éclaircissement, sur la manière dont le gouvernement algérien a mené  les négociations avec l’Organisation mondiale du commerce.  Ce qui nous donnera aussi l’idée sur la place réservée aux partis politiques dans  les engagements de l’Algérie avec les institutions internationales. Le chapitre III sera entièrement consacré aux conséquences prévisibles  de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC sur le peuple et sur l’économie.  On y aborder aussi, les conséquences de l’adhésion de certains pays à l’OMC. Les retombés de ces adhésions, sont-t-elles les mêmes pour  tous les pays membres de l’OMC? La réponse est négative, c’est ce que  nous verrons. Nous ne considérons pas notre travail comme  exhaustif, mais simplement une modeste contribution à la connaissance des causes profondes de la crise algérienne et de ses conséquences sur l’entrée de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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