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L’Europe est elle laïque ou un club chrétien ?

Par  M. ZALOUK AREZKI

     L’Europe est elle laïque ou un club chrétien ?

 

La diversité culturelle, historique, politique et social de l’Europe a donné également naissance à une diversité de pratique religieuse. Des Etats comme l’Allemagne et le Royaume-Uni ont fait référence à Dieu dans leur constitution , la Grèce et l’Irlande à la trinité. La France quand à elle    qui a  adopté le principe de  laïcité en  1905  se retrouve presque isolée au sein de l’Union Européenne dans ce domaine.  Qu’en est il des autres pays membres de l’Union ?

L’Europe comprend en son sein des pays concordataires , ou les relations entre l’église catholique  et l’Etat ont fait l’objet d’un accord avec le Vatican. Ces pays sont , l’Autriche, l’Espagne, le Portugal ,l’Italie , Belgique et le Luxembourg . Dans ces pays, l’instruction religieuse est une matière d’enseignement  ordinaire dans les écoles publiques .Il y a aussi des pays ou l’église d’Etat , jouit d’un statut privilégié , le cas de la Grèce (orthodoxie et du Danemark et la Finlande (luthéranisme)

  Que disent les textes de l’Union ? « L’Europe est laïque au plan juridique , au plan sociologique et au plan culturel .Elle est laïque au plan du droit à travers la convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (ce texte signé en 1950 et entré en vigueur en 1953 , a ensuite été adopté bien au delà de l’UE et la charte des droits fondamentaux de l’union européenne proclamée en 2000 au conseil européen de Nice . » (26)

(26) Le nouvel Etat de l’Europe s/d de Mario Dehove  les idées forces pour comprendre les nouveaux enjeux de l’union ,éditions la découverte paris 2004 , 215 p ,p 22 .

            Le traité d’Amsterdam quand à lui garantit , dans son article 11 , le respect de la législation religieuse propre à chaque pays membre.

Y a il des changements dans ce domaine depuis le conseil européen de Nice de 2000 ? L’Union Européenne   qui  a préparé depuis  le   projet du traité constitutionnel  a coïncidé  avec la victoire d’un parti islamiste modéré  ( la parti de la justice et du développement ) (AKP) d’un pays candidat à l’Union à savoir la Turquie. Cette nouvelle  donne, a suscité un débat sans précédent sur l’identité religieuse  de l’Europe. Durant la période de préparation du traité constitutionnel européen , plusieurs pays ont fait  pression  pour qu’une référence au christianisme soit présente dans la prochaine constitution européenne . «  le pape a reçu le 31 octobre 2002 Valéry Giscard d’Estaing , président de la convention .il lui a répété ce qu’il avait dit au cours des derniers mois en recevant les lettres de créance de nouveaux ambassadeur d’Allemagne , de Slovénie , de Grèce et de France : »l’apport décisif du christianisme et de la vision chrétienne de l’homme à l’histoire et à la culture de différents pays fait partie d’un trésor commun, et il apparaîtrait  logique que cela sont inscrit dans le projet de la convention » (27) Le journal le monde du 8/11/2002

http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element

 

 

Accord d'association :Algérie/ UE, une catastrophe pour l'économie algérienne

Par M. ZALOUK AREZKI

A /- L’accord d’association entre l’Algérie et l’UE n’arrange pas la partie algérienne

 

 

 

                       Entré en vigueur il y a quatre ans,  les premières évaluations de l’accord d’association  entre les deux parties, font ressortir un constat d’échec. Les autorités algériennes, estiment que l’accord en question a profité  beaucoup plus  aux pays européens, qu’a, l’Algérie. En trois années d’application, l’Algérie aurait perdu  suite au démantèlement tarifaire partiel  dont ont bénéficié les marchandises européennes, prés d’un milliards et cent millions d’euros  selon des sources douanières algériennes. La balance commerciale hors hydrocarbures de l’Algérie, reste très déséquilibrée. Ainsi pour un dollars exporté  vers l’UE, l’Algérie importe pour 20 dollars. Si l’UE, a su consolidé ses parts  sur le marché algérien, l’absence d’investisseurs européens en Algérie, notamment hors secteur d’hydrocarbures, est  remarquable.Actuellement, le démantèlement tarifaire concerne les produits industrialisés et semi industrialisés. Ce démantèlement touchera ensuite les produits agricoles et halieutiques avant d’atteindre  totalement tous les produits en 2017.Cela voudrait dire que les prochaines années seront très dur pour l’économie algérienne.Car,on voit mal comment les entreprises algériennes, longtemps évoluées dans un système socialiste et n’ont aucune capacité de résistance, vont faire de la concurrence aux entreprises européennes. L’économie algérienne  qui continue toujours de subir de profondes réformes, est complètement désorganisée. L’Etat algérien est totalement dépassé par une maffia politico-financière qui a remplacé le monopole étatique d’importation d’avant par celui du privé. Les rares investisseurs étrangers, venus travailler en Algérie ont choisi    les importations au lieu de  la production. Jusqu’ici, les importations algériennes augmentent d’année en année, et la production locale n’arrive plus à faire face. La politique algérienne d’investissement et de privatisation axée sur un seuil d’imposition relativement bas et des primes aux investisseurs étrangers n’aurait pas la croissance économique escomptée. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika  avait même accusé certains investisseurs étrangers de faire des profits aux dépens du peuple algérien. C’est en vue de faire face à cet état de fait que le gouvernement algérien a promulgué une loi  en 2008 limitant la participation des investisseurs étrangers engagés dans des projets en Algérie à 49 % tous secteurs confondus. Cette  directive appelée au nom de l’ex : chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, n’a pas eu long feu, puisqu’elle a été abrogée quelques mois après.  D’autres contraintes liées aux conditions techniques et réglementaires européennes, ne sont pas faites pour faciliter l’entrée des entreprises algériennes aux marchés  de l’UE. La faiblesse des exportations algériennes hors secteur d’hydrocarbures, est justement expliquée  par ce cadre restrictif des lois européennes. De son coté la partie  européenne se défend du fait que les entreprises algériennes leur faudra un temps d’adaptation et doivent  se conformer aux standards européens avant d’exporter vers l’UE. Si,  ce que disent les européens est vrai concernant l’adaptation des entreprises algériennes au marché de l’Union Européenne, pourquoi la Sonatrach pourtant troisième fournisseur de gaz de l’Europe, rencontre beaucoup d’obstacles dans son accès au marché intérieur de l’UE ?

 

En effet, géant algérien des hydrocarbures, la Sonatrach, rencontre quelques difficultés dans la commercialisation directe de son gaz aux citoyens européens. L’Espagne qui a pourtant un immense projet  en commun avec l’Algérie( le gazoduc Medgaz), a limité à 1 milliard de mètres cube par an alors que l’Algérie  détient  36 % du gazoduc en question. Les autorités algériennes, n’ont pas compris cette différence de traitement avec les autres compagnies étrangères présentent dans la marché espagnol. Pourtant l’Algérie, n’a pas hésité à ouvrir son marché aux entreprises espagnoles Repsol et Cepsa. La première associée à Gas Natral, s’est vu octroyée le grand champ gazier de Gassi Touil –Rhourde. La deuxième, figure dans les premières places des compagnies étrangères qui ont bénéficié du rapatriement au titre de profit, grâce à sa part de production dans le champ d’Ourhoud. Ces difficultés espagnoles, furent déjà précédés par celles de l’Italie et de la France. Ainsi, la compagnie italienne Eni, détentrice du monopole sur l’approvisionnement du gaz domestique s’est farouchement opposée à l’extension du gazoduc reliant l’Italie à l’Algérie Enrico Mattei et au projet Galsi avant de céder à la fin. De son coté la France s’est opposée à l’accès directement  de la Sonatrach  à son marché local, avant qu’un accord avec la compagnie EDE ne soit trouvé.

 

A / 1 - Difficultés de circulation des personnes

 

              L’un des problèmes centraux dans les relations entre l’Algérie et l’UE, est  incontestablement la circulation des personnes .En effet, est il possible d’atteindre un partenariat fiable sans circulation des personnes ? Le commerce et les affaires, ne se font pas uniquement par le biais d’Internet. Les investisseurs algériens et européens, ont besoin de voir de visu sur place le fonctionnement  de leur affaire. Actuellement l’UE, exige dans ses relations avec des pays tiers, de simples accords de réadmission  concernant la circulation des personnes, alors que  la partie algérienne inscrit la problématique dans un accord globale incluant notamment la délivrance des visas.

 

A / 2- L’Algérie veut renégocier l’accord d’association avec l’UE

 

              Ayant cautionné l’accord d’association avec l’UE en 2001, sans prendre conscience de sa portée, quatre années après, les autorités et  organisations patronales algériennes dressent un tableau noir de l’accord en question. En effet, l’accord d’association n’a rien apporté de positif à l’Algérie, au contraire plusieurs perte au niveau des droits de douanes furent enregistrées. Les mises en garde formulées bien avant la ratification de l’accord de nombreux observateurs et experts algériens sur des risques d’adhésion à une zone de libre échange (ZLE), avant de finir les réformes structurelles, utiles au passage de l’économie introvertie à une économie extravertie, se sont avérées aujourd’hui très justes. La partie algérienne, a rappelé aussi a ses partenaires européens qu’ils n’ont pas tenus leur engagement de l’aider à accéder à l’OMC( organisation mondiale du commerce). «il est écrit  noir sur blanc qu’en contrepartie de l’accord d’association, les européens devraient aider l’Algérie à accéder à l’OMC, ce qui n’a pas été fait à ce jour. Nous recevons encore des questions de la part de l’UE qui ne facilitent pas cette accession » a déclaré le ministre algérien du commerce El Hachemi Djaaboub» (29).

 

(29)  «Le torchon brûle entre Alger et Bruxelles» Mohand Aziri  publié le  23 mai 2009, Journal el watan http://www.el-Watan.com

 

 Actuellement, l’Algérie  est en renégociation avec la partie européenne sur une taxe anti-dumping appliquée par l’UE sur des engrais. Cette taxe empêche l’entreprise algérien Fertial d’exporter ses produits en Europe. L’UE justifie cette taxe par le fait que les énergies  utilisées dans la fabrication des engrais en  l’Algérie  sont subventionnés. Le sort de ces produits pétrochimiques dont l’Algérie compte augmenter ses capacités de production avec la construction très prochainement de complexes et des usines d’urée et d’ammoniac est  tributaire des ces renégociations avec l’Europe.L’UE, reproche de son coté à l’Algérie sa double tarification intérieur et extérieur de son gaz. L’Algérie, considère ses prix intérieur de gaz comme un avantage comparatif en vue d’attirer les investisseurs étrangers et développer une véritable industrie. C’est suite à  cela que  le gouvernement algérien demande à renégocier cet  accord d’association.

 

A / 3 - Energie, pomme de discorde : L’UE veut un accord de coopération énergétique

 

                              En vue  de sécuriser ses approvisionnements, l’UE, veut conclure un accord de coopération stratégique dans le domaine énergétique avec l’Algérie. Un mémorandum d’entente pour l’établissement d’un partenariat stratégique dans le domaine de l’énergie devrait être signé entre les deux parties. En dépit de l’importance primordiale des hydrocarbures, pour les deux partenaires, les négociations n’ont pas encore débuté. Les discussions, sont au stade préliminaire. L’Algérie qui dispose d’importante réserves gazière, et qui commercialise prés de 90% de son gaz à l’Europe, compte revoir sa coopération avec l’UE. Ainsi, les nouvelles configurations  des rapports de force géopolitiques dans le monde, incitent l’Algérie à revoir son modèle de coopération énergétique avec l’Europe. Les rapports de forces dans le marché énergétique mondial, donne  cette possibilité à l’Algérie. Les derniers conflits entre le premier fournisseur de l’UE  on l’occurrence le géant russe  Gazprom et l’Ukraine, et qui a  laissé l’Europe sans énergie en plein hiver, confirme que les  approvisionnements  européens du Caucase, sont   de plus en plus menacés. Le nouveau rapport de force qui se profil à l’horizon, se jouera en sécurité des approvisionnements en énergie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accord d'association :Algérie/ UE, une catastrophe pour l'économie algérienne

Par M. ZALOUK AREZKI

L’accord d’association entre l’Algérie et l’UE n’arrange pas la partie algérienne

 

 

 

                       Entré en vigueur il y a quatre ans,  les premières évaluations de l’accord d’association  entre les deux parties, font ressortir un constat d’échec. Les autorités algériennes, estiment que l’accord en question a profité  beaucoup plus  aux pays européens, qu’a, l’Algérie. En trois années d’application, l’Algérie aurait perdu  suite au démantèlement tarifaire partiel  dont ont bénéficié les marchandises européennes, prés d’un milliards et cent millions d’euros  selon des sources douanières algériennes. La balance commerciale hors hydrocarbures de l’Algérie, reste très déséquilibrée. Ainsi pour un dollars exporté  vers l’UE, l’Algérie importe pour 20 dollars. Si l’UE, a su consolidé ses parts  sur le marché algérien, l’absence d’investisseurs européens en Algérie, notamment hors secteur d’hydrocarbures, est  remarquable.

 

                      Actuellement, le démantèlement tarifaire concerne les produits industrialisés et semi industrialisés. Ce démantèlement touchera ensuite les produits agricoles et halieutiques avant d’atteindre  totalement tous les produits en 2017.Cela voudrait dire que les prochaines années seront très dur pour l’économie algérienne.

 

 

 

 

 

                       Car,on voit mal comment les entreprises algériennes, longtemps évoluées dans un système socialiste et n’ont aucune capacité de résistance, vont faire de la concurrence aux entreprises européennes. L’économie algérienne  qui continue toujours de subir de profondes réformes, est complètement désorganisée. L’Etat algérien est totalement dépassé par une maffia politico-financière qui a remplacé le monopole étatique d’importation d’avant par celui du privé. Les rares investisseurs étrangers, venus travailler en Algérie ont choisi    les importations au lieu de  la production. Jusqu’ici, les importations algériennes augmentent d’année en année, et la production locale n’arrive plus à faire face. La politique algérienne d’investissement et de privatisation axée sur un seuil d’imposition relativement bas et des primes aux investisseurs étrangers n’aurait pas la croissance économique escomptée. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika  avait même accusé certains investisseurs étrangers de faire des profits aux dépens du peuple algérien. C’est en vue de faire face à cet état de fait que le gouvernement algérien a promulgué une loi  en 2008 limitant la participation des investisseurs étrangers engagés dans des projets en Algérie à 49 % tous secteurs confondus. Cette  directive appelée au nom de l’ex : chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, n’a pas eu long feu, puisqu’elle a été abrogée quelques mois après. 

 

                    D’autres contraintes liées aux conditions techniques et réglementaires européennes, ne sont pas faites pour faciliter l’entrée des entreprises algériennes aux marchés  de l’UE. La faiblesse des exportations algériennes hors secteur d’hydrocarbures, est justement expliquée  par ce cadre restrictif des lois européennes. De son coté la partie  européenne se défend du fait que les entreprises algériennes leur faudra un temps d’adaptation et doivent  se conformer aux standards européens avant d’exporter vers l’UE. Si,  ce que disent les européens est vrai concernant l’adaptation des entreprises algériennes au marché de l’Union Européenne, pourquoi la Sonatrach pourtant troisième fournisseur de gaz de l’Europe, rencontre beaucoup d’obstacles dans son accès au marché intérieur de l’UE ?

 

En effet, géant algérien des hydrocarbures, la Sonatrach, rencontre quelques difficultés dans la commercialisation directe de son gaz aux citoyens européens. L’Espagne qui a pourtant un immense projet  en commun avec l’Algérie( le gazoduc Medgaz), a limité à 1 milliard de mètres cube par an alors que l’Algérie  détient  36 % du gazoduc en question. Les autorités algériennes, n’ont pas compris cette différence de traitement avec les autres compagnies étrangères présentent dans la marché espagnol. Pourtant l’Algérie, n’a pas hésité à ouvrir son marché aux entreprises espagnoles Repsol et Cepsa. La première associée à Gas Natral, s’est vu octroyée le grand champ gazier de Gassi Touil –Rhourde.

 

                       La deuxième, figure dans les premières places des compagnies étrangères qui ont bénéficié du rapatriement au titre de profit, grâce à sa part de production dans le champ d’Ourhoud. Ces difficultés espagnoles, furent déjà précédés par celles de l’Italie et de la France.

 

 

 

 

 

                  Ainsi, la compagnie italienne Eni, détentrice du monopole sur l’approvisionnement du gaz domestique s’est farouchement opposée à l’extension du gazoduc reliant l’Italie à l’Algérie Enrico Mattei et au projet Galsi avant de céder à la fin. De son coté la France s’est opposée à l’accès directement  de la Sonatrach  à son marché local, avant qu’un accord avec la compagnie EDE ne soit trouvé.

 

A / 1 - Difficultés de circulation des personnes

 

              L’un des problèmes centraux dans les relations entre l’Algérie et l’UE, est  incontestablement la circulation des personnes .En effet, est il possible d’atteindre un partenariat fiable sans circulation des personnes ? Le commerce et les affaires, ne se font pas uniquement par le biais d’Internet. Les investisseurs algériens et européens, ont besoin de voir de visu sur place le fonctionnement  de leur affaire. Actuellement l’UE, exige dans ses relations avec des pays tiers, de simples accords de réadmission  concernant la circulation des personnes, alors que  la partie algérienne inscrit la problématique dans un accord globale incluant notamment la délivrance des visas.

 

A / 2- L’Algérie veut renégocier l’accord d’association avec l’UE

 

              Ayant cautionné l’accord d’association avec l’UE en 2001, sans prendre conscience de sa portée, quatre années après, les autorités et  organisations patronales algériennes dressent un tableau noir de l’accord en question. En effet, l’accord d’association n’a rien apporté de positif à l’Algérie, au contraire plusieurs perte au niveau des droits de douanes furent enregistrées. Les mises en garde formulées bien avant la ratification de l’accord de nombreux observateurs et experts algériens sur des risques d’adhésion à une zone de libre échange (ZLE), avant de finir les réformes structurelles, utiles au passage de l’économie introvertie à une économie extravertie, se sont avérées aujourd’hui très justes. La partie algérienne, a rappelé aussi a ses partenaires européens qu’ils n’ont pas tenus leur engagement de l’aider à accéder à l’OMC( organisation mondiale du commerce). «il est écrit  noir sur blanc qu’en contrepartie de l’accord d’association, les européens devraient aider l’Algérie à accéder à l’OMC, ce qui n’a pas été fait à ce jour. Nous recevons encore des questions de la part de l’UE qui ne facilitent pas cette accession » a déclaré le ministre algérien du commerce El Hachemi Djaaboub (29).(29)  Le torchon brûle entre Alger et Bruxelles Mohand Aziri  publié le  23 mai 2009, Journal el watan http://www.el-Watan.com

 

 

 

 

 

                Actuellement, l’Algérie  est en renégociation avec la partie européenne sur une taxe anti-dumping appliquée par l’UE sur des engrais. Cette taxe empêche l’entreprise algérien Fertial d’exporter ses produits en Europe. L’UE justifie cette taxe par le fait que les énergies  utilisées dans la fabrication des engrais en  l’Algérie  sont subventionnés. Le sort de ces produits pétrochimiques dont l’Algérie compte augmenter ses capacités de production avec la construction très prochainement de complexes et des usines d’urée et d’ammoniac est  tributaire des ces renégociations avec l’Europe.

 

L’UE, reproche de son coté à l’Algérie sa double tarification intérieur et extérieur de son gaz. L’Algérie, considère ses prix intérieur de gaz comme un avantage comparatif en vue d’attirer les investisseurs étrangers et développer une véritable industrie.

 

C’est suite à  cela que  le gouvernement algérien demande à renégocier cet  accord d’association

 

A / 3 - Energie, pomme de discorde : L’UE veut un accord de coopération énergétique

 

                              En vue  de sécuriser ses approvisionnements, l’UE, veut conclure un accord de coopération stratégique dans le domaine énergétique avec l’Algérie. Un mémorandum d’entente pour l’établissement d’un partenariat stratégique dans le domaine de l’énergie devrait être signé entre les deux parties. En dépit de l’importance primordiale des hydrocarbures, pour les deux partenaires, les négociations n’ont pas encore débuté. Les discussions, sont au stade préliminaire. L’Algérie qui dispose d’importante réserves gazière, et qui commercialise prés de 90% de son gaz à l’Europe, compte revoir sa coopération avec l’UE. Ainsi, les nouvelles configurations  des rapports de force géopolitiques dans le monde, incitent l’Algérie à revoir son modèle de coopération énergétique avec l’Europe. Les rapports de forces dans le marché énergétique mondial, donne  cette possibilité à l’Algérie. Les derniers conflits entre le premier fournisseur de l’UE  on l’occurrence le géant russe  Gazprom et l’Ukraine, et qui a  laissé l’Europe sans énergie en plein hiver, confirme que les  approvisionnements  européens du Caucase, sont   de plus en plus menacés. Le nouveau rapport de force qui se profil à l’horizon, se jouera en sécurité des approvisionnements en énergie.

 

 

 

 

 

B /  Des éléments susceptibles d’entraver les relations  entre les deux parties 

 

B / 1 -  L’Algérie  est  vidée de sa matière grise

 

                        La déferlante terroriste, l’arabisation, l’injustice sociale et des lendemains incertains, ont eu raison de la matière grise algérienne. Le nombre d’Algériens qui ont choisi de vivre à l’étranger parle de lui même.  Rien qu’en France «sur les 10 000 médecins étrangers dans l’hexagone, 7 000 sont des Algériens. A  partir de 1991, les investissements algériens, dépassent les 15 millions d’euros» (30). Au même moment l’Algérie fait venir des médecins asiatiques. Ne maîtrisant ni l’arabe, ni le français (deux langues parlées en Algérie en plus de la langue autochtone le kabyle),  ces médecins en question sont rémunérés en devise dix fois plus que les médecins Algériens.

 

                           Comment l’Algérie peut- elle garder ses cerveaux dans de pareils conditions ? A l’heure de la mondialisation, l’Europe, les Etats Unis et le Canada, n’ont pas lésiné sur les moyens pour offrir des meilleurs conditions aux chercheurs et les plus hauts diplômés des pays en voie de développement.  «Selon une statistique récente (2005) fournie par le ministère des affaires étrangères, plus d’un million et demi de ressortissants algériens sont immatriculés dans les consulats ouverts dans différentes régions du monde (ce chiffre n’englobe pas les binationaux et les sans papiers). La France enregistre la plus forte concentration des nationaux à l’étranger, évaluée à 1150 000 personnes »(31).

 

               D’autres pays européens ont également délivré des milliers de statuts de réfugiés politiques  aux algériens. Durant la période  1993/2003, l’Allemagne a réceptionné prés de 42 000 dossiers de réfugiés politiques. La Grande -Bretagne prés de 11600 requêtes traitées. Un universitaire britannique a affirmé que le nombre d’Algériens établis dans son pays n’excédait pas 3 000 en 1991.Dix ans plus tard, les autorités britanniques comptabilisaient plus de 11 000  résidents en situation régulière et 15000 clandestins.

 

 

 

 

 

 

 

(30) Emigration, fuite des cerveaux, transfert de fonds

 

la France et nous : les chiffres, par meziane Rabhi, publié le 17/10/2005

 

http://www.algeria-watch.org/fr/article/pol.France/emigration_transfert.http

 

(31)  France :100 000 Algériens ont demandé l’asile en 10 ans

 

par Souhila Hammadi,publié  le 12 juin 2005

 

http://www.algeria-watch.org/fr/mrv/France_asile.htm

 

 

 

 

 

                     

 

 Le Québec, représente depuis quelque années une autre destination des algériens. Le ministre Québécois  qui a mis en place une politique d’immigration choisi, ciblant les universitaires hautement qualifiés a séduit prés de 50 000 Algériens.

 

 

 

 B / 2 - La  nature politique  du pouvoir algérien / un pouvoir rongé par des luttes intestines et des  assassinats

 

B / 2 / 1 - Les origines  de la crise algérienne

 

                                   Après un siècle et demi de colonisation, l’Algérie a accédé à son indépendance officiellement  le 5 juillet 1962, après un référendum  sur l’autodétermination.

 

Les Européens  quittent en masse ce nouvel Etat déchiré dés ses premiers jours par des luttes intestines pour le pouvoir. Le FLN (Front le libération nationale est décrété parti unique.

 

  Le GPRA (gouvernement provisoire de la révolution Algérienne), crée en 1958 à Tunis et présidé par Benkhedda, s’installe à Alger  à coté d’autres  forces politique visant le pouvoir, comme l’armée des frontières, composée de prés de 31000 hommes stationnés au Maroc et en Tunisie : Le CNRA ( conseil national de la révolution algérienne), et les chefs de wilayas qui refusent toute soumission à l’état-major général.La lutte donc entre les clans s’exacerbe et le clientélisme prend de l’ampleur. Le PPA (parti  populaire algérien), issu du mouvement national de Messali Hadj, fut interdit et ses maquis furent nettoyés par «l’armée des frontières ».

 

                            Lors du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA) de Tripoli (LIBYE), le FLN, a réussi à poser les bases  du socialisme Algérien  d’inspiration marxiste.

 

Le 22 juillet 1962, Ahmed Ben Bella, accompagné par le chef d’état major de l’armé de libération nationale (ALN) Houari Boumediene, et de Mohamed Khider  a crée  «le bureau politique» grillant la politesse aux chefs historiques  Mohamed Boudiaf et  Krim Belkacem.

 

                         Suite à ce coup de force, les signes d’une guerre civile apparaissent au grand jour et les premiers affrontements ensanglantent le pays à cette période, a favorisé de nombreux «règlements de comptes » et l’assassinat de beaucoup de Harkis (supplétifs de l’armée française)et des pieds noirs.Sur le plan politique «le groupe de Tlemcen», alliance du FLN et de l’armée, scelle l’avenir de l’Algérie et pousse le président du GPRA  Ben Khedda  à la démission. De son coté le chef de l’Etat major de l’armée, Houari Boumediene, investit la capitale et s’approprie du pouvoir au niveau national, sauf en Kabylie qui faisait de la résistance. Soutenu par Houari Boumediene, Ahmed Ben Bella est investit à la tête du gouvernement le 29 septembre 1962 et élu président de la république le 15 septembre 1963.Cet accaparement  du pouvoir par ruse et force, n’a pas  resté longtemps pour s’éclater.

 

 

 

 

 

 

 

               Ainsi, dés septembre  1962, déjà, Mohamed Boudiaf, l’une des figures emblématique de la révolution algérienne, quitte le FLN  pour créer le parti de la révolution socialiste ( PRS)  en contestant la légitimité du pouvoir. En  avril 1963, Mohamed Khider, un autre dirigeant historique, quitte le secrétariat général du FLN : Ferhat Abbas premier président de l’assemblée constituante de septembre 1962 et   du  GPRA en 1958, se désolidarise de Ben Bella. De son coté, Hocine Ait Ahmed, compagnon d’arme de Ben Bella, a crée en 1963, un parti politique, le  FFS (Front des forces socialistes). Lors de la révolte armée de 1964 menée par le colonel Chaabani, Ait Ahmed et Mohamed  Khider ont annoncé le gèle  du  «trésor de FLN», amassé pendant la guerre de libération.Arrêté et condamné à mort, Ait Ahmed, fut gracié et quitté l’Algérie en 1966 pour s’installer définitivement  en Suisse.

 

B / 3 - Une économie centralisée et rentière, dirigée par «une maffia politico-financière»

 

                                   Le secteur économique public, constitue de très loin, le secteur dominant de l’économie algérienne. Sa constitution est justifiée par l’héritage d’un énorme secteur public colonial, la nationalisation des actifs étrangers, la main mise de l’Etat sur l’autogestion agricole et industrielle et par la suite, par les choix économiques. Pendant de longues années, le pouvoir politique en place a entretenu des rapports très étroits avec la société en atténuant les tensions sociales qui menacent la stabilité du système  par l’économie.

 

                                    Ainsi au niveau économique, le pouvoir monopolise tous les moyens de production jusqu’aux premières petites ouvertures politiques de 1988. Sur le plan politique, le parti unique, le FLN (Front de libération nationale), a encadré  toute la société, par des syndicats, des associations et par le contrôle absolu de ses moyens de propagande, la télévision, la radio et les journaux. Aucune voix discordante n’est autorisée. La fameuse police militaire (SM) considérée comme les oreilles du pouvoir, a terrorisé la population toute entière.  

 

Qui dirige l’économie algérienne ?

 

                   Profitant du conflit meurtrier qui ravage le pays depuis les années 1990 et qui oppose des groupes islamistes armés à l’Etat, une nouvelle classe d’affairistes s’enrichit au dépends des institutions étatiques et de la population.  Ainsi, depuis la démonopolisation du commerce extérieur et la libéralisation de l’économie entamée au début des années 1990, cette nouvelle classe mafieuse ayant des relais et des soutiens dans les cercles occultes du pouvoir, utilise les financements de l’Etat pour amasser des fortunes énormes, dont une grande partie  est transférée à l’étranger. L’augmentation du prix du baril de pétrole a aiguisé l’appétit de cette mafia qui corrompe magistrats, policiers, gendarmes, fonctionnaires des impôts et des douanes.

 

Ces nouveaux riches opèrent sur deux créneaux juteux.

 

1/Le commerce extérieur 2/ les spéculations sur le foncier urbain cédé par l’Etat à des sommes dérisoires et revendu à des prix astronomiques. A tel point que même les espaces verts sciemment  laissés auparavant dans les villes, furent pris ces derniers temps par cette maffia, par des ruses et des manœuvres.

 

                «Ces milliardaires, explique un journaliste à Oran, sont devenus une véritable puissance qui dominent l’administration de l’Etat désormais à leur service. Le précédent wali (équivalent d’un préfet) d’Oran, M. Abdelkader  Zoukh, l’a appris à ses dépend quand il s’est opposé à l’un de ces milliardaires. Il a été muté par le gouvernement à l’intérieur du  pays en Août 2005»(32).

 

                  Pour maître Ali Yahia Abdenour, membre fondateur de la LADDH (ligue algérienne de la défense des droits de l’homme) et ex : avocat de l’ex FIS (Front islamique du salut), «Le DRS n’a jamais été aussi puissant que sous le deuxième mandat de Bouteflika. Ni ce dernier ni les généraux n’osent désormais s’opposer à lui. Le DRS a six ou sept ministres dans le gouvernement, dont le Premier ministre, échappant à l’autorité du président  et il a placé dans chaque ministère un colonel dont la fonction essentielle est de surveiller le ministre et le personnel. Ce système paralyse l’Etat et vide les institutions de toute autorité. Le vrai président n’est pas Bouteflika, c’est la général Médiene, dit Toufik. D’ailleurs les jeunes d’Alger appellent Bouteflika le «président Taiwan», en référence aux fausses marques qui viennent de l’Asie du sud. Pour eux, c’est un « faux président » (33).

 

 

 

 

 

 (32)(32) A l’ombre de la guerre, une société en miette, l’économie algérienne menacée par la mafia politico- financière, septembre 1998, p 20 et 21

 

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       PS : DRS (département de renseignements et de sécurité) est le nouveau nom de la SM (sécurité militaire) depuis 1990, la police politique du régime depuis 1962. Depuis 1992, le DRS chapeaute et coordonne toute la lutte «anti- terroriste », en collaboration  avec le général Mohamed Lamari, commandant des forces terrestres au sein de l’état major de l’armée nationale populaire(ANP). Désavoué en mars 1992, par le président Mohamed Boudiaf, Mohamed Lamari reviendra au premier plan après l’assassinat de ce dernier en juin 1992.

 

  Si  le degré de corruption s’est nettement augmenté dans les  dix dernières années, son origine remonte aux premières années de l’indépendance. La nature même du pouvoir politique et économique a suscité  des convoitises et des luttes entre les différents groupes et clans qui gravitent autour du pouvoir. Le mode  de recrutement des agents, ne s’est fait pas sur la base de la compétence, du mérite et du savoir, mais plutôt sur son obéissance et sa proximité du pouvoir.

 

                                             Les individus  qui accèdent  aux postes étatiques, ne se soucient guère  du service de l’Etat et de son bon fonctionnement, mais cherchent à s’enrichir au plus vite. Des détournements et des malversations sont monnaies courantes. La  multiplication des actes et leur diversité n’est plus possible de réduire le phénomène  à un anachronisme dans le fonctionnement de l’Etat et de ses institutions, mais comme un mode de fonctionnement très répondu, à tel point  que l’ex : Premier ministre Brahimi «estimé à 26 milliards de dollars  le montant détourné ( l’équivalent de la dette extérieur algérienne en 1990»(34).

 

                             L’histoire politique et économique de l’Algérie est marquée par cette volonté de l’Etat de tout conserver et contrôler. L’économie dans ce cas de figure est structurée autour d’une multiplicité de rentes. Au somment de l’Etat, c’est la rente pétrolière et l’endettement extérieur qui furent de puissants facteurs d’enrichissement par la corruption. En bas de l’échelle, les privations diverses, les pénuries chroniques de produits de première nécessité, a généralisé la corruption. Tous ceux qui , à un quelconque niveaux de l’Etat peut dispenser une faveur, monnayer leur position pour tirer profit. Dans les premières années de l’indépendance , le canal d’enrichissement était, l’accaparement des biens abandonnés par le colonat (des immeubles, des appartements, des  villas, des terres agricoles, des unités artisanales et industrielles).

 

 

 

  

 

(34) A l’ombre de la guerre, une société en miette, l’économie algérienne menacée par la mafia politico- financière, septembre 1998, p 20 et 21

 

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                                    Avec le temps les formes d’enrichissement ont  évolué, passant ainsi des détournements de l’argent public aux «commissions» et «pots de vin» que les entreprises étrangères distillaient à grande dose en vue de  décrocher des marchés en Algérie. Toute la stratégie de surinvestissement des vingt dernières années  a été conçue dans le but de s’enrichir plus.  L’accord de fourniture de gaz à une compagnie américaine est révélateur de cette course à la dilapidation des biens publics. En effet en 1969, un responsable algérien établit en Suisse à la tête d’un organisme privé (Ait Lahossine)  avait signé un contrat avec une société américaine au prix dérisoire de 30,5 cents le million de BTU.

 

B /  4 - La mafia politico–financière menace l’économie algérienne

 

                                   Mettant a profit la déliquescence des institutions étatiques et le terrorisme, la nouvelle classe maffieuse menace profondément l’économie algérienne. Ainsi, après la disparition des monopoles de l’Etat sur le commerce extérieur, des monopoles privés proches  du pouvoir, ont vu le jour. En effet, certains secteur du commerce extérieur, tels que les produits alimentaires, des médicaments ou des matériaux de construction sont strictement l’apanage de certains contrebandiers bien placés. Toute tentative d’introduction dans ces secteurs, risque d’être payé chèrement. «Les algériens sont persuadés que certains assassinats attribués à des groupes islamistes armés sont liés à des affaires de rivalités en matière de commerce international. Au départ, l’importation de cannettes de bière européennes était pratiquement ouverte à tout le monde. Et puis le fils d’un général à la retraite a décider que ce marché devait lui parvenir de manière exclusive. Comme par hasard, les autres importateurs ont commencé à avoir de graves problèmes avec l’administration, et  certains ont perdu toutes leurs cargaison. Le signal était clair »(35).

 

 

 

 

 

 

 

(35) A l’ombre de la guerre, une société en miette,  l’économie algérienne menacée par la mafia politico- financière, septembre 1998, p 20 et 21

 

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                                 Dans cette conjoncture, les réformes économiques entamer à partir des années 1990, avec des privatisations furent orientées dans l’intérêt de ces nouveaux milliardaires. 

 

 Quel est le sort des entreprises publiques?

 

La privatisation des entreprises publiques en Algérie a constitué un moment très fort de ces réformes. Le choix de cette option résulte de facteurs endogènes et exogènes. Les résultats décevants de cet important secteur public qui a coûté des dizaines de milliards de dollars, la crise de l’endettement, la faillite, les conditionnalités du FMI, la mondialisation, furent les principaux facteurs qui ont contraint l’Algérie à privatiser son secteur public.

 

De par le monde, les privatisations ont suscité et suscitent encore des débats vifs entre ses partisans et ses adversaires. Elles soulèvent l’enthousiasme des uns et réveillent la peur chez  les autres. L’Algérie a un très fort secteur public, a entamé ses privatisations dans une conjoncture très particulière marquée  par une montée des tensions sociales, pressions démocratiques et surtout la montée de l’islamisme et l’apparition de l’hydre terroriste qui a mis le pays  à sang et à feu. Définie comme le transfert de la propriété de l’Etat au secteur privé, la privatisation en Algérie s’est effectuée de manière douteuse. Quels étaient les objectifs fixés à ces privatisations? Quelles étaient les modalités et les entreprises ciblées à

privatiser? «Toute politique de privatisation exige un préalable, celui de l’élaboration et de l’adoption d’un cadre juridique et institutionnel devant définir, organiser et régir les privatisations et mettre en place les institutions en charge du programme »(36).

 

Qu’en est-il de l’Algérie ?

 

 «La formation de ce dispositif juridique de la privatisation a été engagé en 1994 et a été achevées en 2001 avec la promulgation de l’ordonnance 01-04 du 20 août 2001 et de ses principaux décret d’application »(37). Durant cette période de  mise en place de ce dispositif de privatisation (1994/2001),une chasse aux dirigeants des entreprises publiques et leur dénigrement a atteint son apogée. Plusieurs responsables furent arrêtés, puis condamnés à de lourdes peines de prison avec des dossiers d’accusation vides. Les entreprises publiques ciblés, sont des entreprises solides tels que le complexe sidérurgique  d’El  Hadjar. De son coté la mafia politico-financière n’est pas restée bras croisés. Elle a fait des pressions sur le gouvernement pour lui vendre des entreprises solides telles qu’Air Algérie, ou encore même le fleuron de l’industrie pétrolière algérienne la Sonatrach qui fait un chiffre d’affaires de pas moins de 15 milliards de dollars.

 

 

 

 

 

     (36) (37) Nacer-Eddine Sadi, le privatisation des entreprises publiques en Algérie, objectif , modalités et enjeux, éditions l’Harmattan Paris 2005, 394 p, p107.

 

                              

 

 

 

          

 

                 Dans la même période, d’autres entreprises publiques ont fait l’objet d’attentats et d’incendies, le cas du complexe électroménager (ENIEM) de Tizi Ouzou, ou même l’entreprise pharmaceutique Saidal qui a fait l’objet de tentatives de déstabilisation.

 

Le PDG  de ce groupe a été victime de plusieurs attentats terroristes et ses installations de production, furent régulièrement ciblés. «En clair, les lobbies qui souhaitent que l’Algérie continuent à importer des médicaments plutôt que de les fabriquer seraient derrière ces attentats. La déstabilisation par une violence qu’il est aisé d’attribuer aux terroristes, n’est pas la seule arme utilisée  par ceux qui souhaitent transformer le pays en gigantesque  comptoir commercial. On peut aussi, c’est moins risqué et plus fréquent, s’attaquer aux équipes dirigeante des entreprises en critiquant leur gestion»(38).  

 

 

 

 (38)  A l’ombre de la guerre , une société en miette : l’économie algérienne menacée par la mafia politico-financière, publié au mois de septembre 1998, p20et 21,par Fayçal Karabadji

 

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C /  la  transition de l’économie algérienne.

 

 C /  1 -   L’accord de coopération.

 

Le premier accord de coopération entre l’Algérie et l’actuelle l’Union Européenne a été signé le 26 avril 1976.Cet accord d’une durée illimitée avait pour objectif de soutenir et d’accompagner le développement économique et social du pays. Il fait partie de «l’approche globale mediterrannienne» mise au point par l’Union Européenne en 1972. On retrouve déjà cet intérêt de l’Europe communautaire pour ses visions du sud de la méditerranée  et qui ne cessera de grandir à travers le temps pour aboutir en 1995 à la déclaration de Barcelone  qui a met en place un partenariat euro-mediterranien.

 

C / 2 - Conférence de Barcelone.

 

Considérée comme une priorité essentielle des relations extérieures de l’Union Européenne, la région du moyen orient et du sud de la méditerranée  dont l’Algérie fait partie, a bénéficié des relations privilégiée. C’est ainsi que la conférence de Barcelone de 1995, qui réunit l’Union Européenne et ses douze partenaires méditerranéens qui sont le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, l’Egypte, l’Israël, la Jordanie, l’autorité palestinienne, le Liban, la Syrie, la Turquie, Chypre et Malte a mise en place. 

 

Les principes fondamentaux de la déclaration de Barcelone, furent ;

 

-Faire de la zone euro-medittéranienne un espace de paix et de stabilité fondé sur le respect de principes essentiels  dont les droits de l’homme et de la démocratie (partenariat politique et de sécurité)

 

-Construire une zone de prospérité partagée grâce à l’instauration progressive d’une zone de libre échange entre l’Union Européenne et ses partenaires Méditerranéens et entre même ces partenaires accompagnés d’un appui financier important de l’UE destinée à faciliter la transition économique et à aider les pays partenaires  à faire face aux conséquences économiques et social de ce processus de réforme.

 

Développer les ressources humaines, favoriser la compréhension entre les cultures et le rapprochement des peuples dans la région euro-mediterranienne.

 

C / 3 - le programme –Meda

 

Le programme Meda est le principal instrument financier de l’UE au service du partenariat euro-méditérranien. Il prévoit des mesures d’accompagnement financières et technique pour les reformes des structures économiques et sociales des partenaires méditerranéen. Le programme Meda a eu pour la première base juridique, le règlement Meda I de 1996 qui couvrait la période de 1996 à 1999, doté d’un budget

 

adopté  en novembre 2000 doté d’une enveloppe de 5350 millions d’euros

 

 

 

C / 4 - Remise à niveau de l’économie algérienne.

 

Le programme Meda avait pour objectif , la remise  à niveau des économies du sud. L’économie algérienne qui dépendait largement de la production d’hydrocarbure (pétrole et du gaz naturel), avait entamé depuis  1994/ 1995 d’importante réformes visant la transition économique et le désengagement de l’Etat. Les principaux  défis économiques et sociaux sont : la mise en œuvre du programme de privatisation, de la remise  à niveau du secteur industriel et l’assainissement du secteur financier .Le programme Meda, conçu justement par l’UE en vue de mettre au même niveau de compétitivité les entreprises du sud avec celles de l’UE, n’a pas suffisamment  été utilisé par l’Algérie  contrairement au Maroc et la Tunisie.

 

                       Le Maroc et la Tunisie profite à travers des bureaux spécialisés du moindre financement européen. Concernant l’Algérie, personne  ne sait ce qui se passe à Bruxelles. Dix ans après la conférence de Barcelone, la bilan paraît des  plus  mitigé, l’Algérie estime que la zone de prospérité suggérée dans le document de Barcelone semble devenir au fil des années une utopie. Tous les paramètres indiquent que les écarts structurels se sont creusés depuis 1995. Le processus de Barcelone s’est réduit à la mise en place d’une zone de libre échange prévu en 2010.

 

C / 5 - L’accord d’association

 

              Vu les résultats mitigés de la conférence de Barcelone , l’UE  a conclu des accords d’associations avec les pays du sud de la méditerranée. C’est ainsi que l’Algérie a paraphé avec l’UE un accord d’association le 19 décembre 2001 et signé le 22 avril 2002 à valence (Espagne).Cet accord  en question est entré en vigueur le 1 septembre 2005. Les principaux éléments de cet accord sont:

 

Un dialogue politique et économique régulier

 

L’établissement progressif d’une zone de libre échange en conformité avec les règles de l’OMC.

 

La libéralisation des services

 

La libre circulation des capitaux et l’application des règles communautaires de concurrence.

 

Des dispositions dans le domaine de la justice et des affaires intérieures .

 

Le renforcement de la coopération sociale, culturel et financière

 

L’instauration d’un conseil d’association et d’un comité disposant de pouvoir de décisions.

 

C / 7 - Les avantages  attendus de l’accord d’association 

 

          Les résultats attendus de cet accord sont, la baisse des droits de douane

 

L’exonération totale des droits de douane pour les produits industriel pourtant sur les matières premières et autres entrants destinés au fonctionnement.

 

L’Algérie, en vertu de cet accord, sommée de s’aligner sur les normes européennes dans les domaines offrant des avantages comparatifs qu’ils vont certainement drainer des flux d’investissement direct étrangers (IDE).

 

  Ainsi que l’assainissement de son commerce  extérieurs avec l’instauration d’un certificat d’origine appelée EUR 1 qui sera désormais exigé de tout importateur ou exportateur. Ce certificat permettra une traçabilité parfaite des marchandises. L’origine des produits sera clairement identifiée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ETAT DES LIEUX DU SECTEUR ENERGETIQUE DE L’UE

Par

 

 M. ZALOUK AREZKI

 

Situation énergétique de l’UE :  état des lieux

 

 

 

             «L’Union européenne est le deuxième plus gros consommateur d’énergie dans le monde avec 16,4% de la consommation mondiale(les Etats-Unis, totalisent 26 % de la consommation mondiale). Prés de 43,9  %  de la consommation énergétique européenne, provient du pétrole, 23,7 % du gaz, 15,7 % de  l’énergie nucléaire, 14,6 % du charbon et seulement 2% de l’hydroélectricité »(1).

 

                       L’histoire du secteur énergétique européen,  montre que  dés le début de la  construction  de cette union, les membres fondateurs, se sont  préoccupés de lui, sans toutefois lui consacrer  une politique commune. Durant la période 1950- 1970, les pays de l’Union Européenne, ont vu leur besoins en énergie exploser, principalement en pétrole, qui fut à cette époque à bon marché, au même moment, leur besoin en charbon régressaient.

Ce n’est, qu’après le premier choc pétrolier de 1973, ou le prix de baril de pétrole, avait atteint des proportions alarmantes que l’UE, prends conscience de la nécessité d’une réaction commune. «si aucune mesure n’est prise pour améliorer la compétitivité de l’énergie en Europe d’ici 20 à 30 ans, la dépendance à l’égard des importations d’énergie, pourrait passer à 70 % contre 50 % aujourd’hui. Or les besoins en énergie, en plus d’être  permanents, se font ressentir dans tous les secteurs de l’économie. Pour cette raison notamment, l’Union Européenne s’efforce encore actuellement de mettre en place une politique commune de l’énergie»(2).

 

C’est ainsi que l’énergie est depuis quelques temps au cœur  des préoccupations de l’UE. La commission européenne souhaite mettre en place un véritable marché unique de l’énergie. Depuis 2004, la politique énergétique européenne est confiée au letton, Andris Piebalgs, commissaire européen.

 Les sources énergétiques  dont dispose L’Union Européenne

 

 

 

Il existe deux types d’énergies :

 

1 / Les énergies de stock ou fossiles. Elles sont  issues des gisements de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel) et l’uranium. Elles sont puisées dans le sol, cependant les stocks sont limités.

 

2 / Les énergies de flux ou renouvelables.  Ces énergies sont générées par des processus  naturels, le vent (énergies éoliennes), le soleil (photovoltaïque et solaires thermique), biomasse(les végétaux et les déchets) et géothermique (chaleur de la terre, et qui  consiste à capter la chaleur de la croûte terrestre pour produire du chauffage ou de l’électricité).

 

 

 

(1) les ressources énergétiques de l’UE , http// :www.Euro-initiative.com

 

(2) l’Europe et l’énergie ,  http// :WWW. Toute l’Europe.fr

 

 « Les principales sources d’énergies non-renouvelables sont les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel …) ou nucléaires (uranium, plutonium) et sont issus de gisements qui finiront par se tarir à plus au moins longue échéance. L’échéance dépend principalement du rythme de consommation, et aussi des progrès techniques et scientifiques»(3).

 

 

 

A /   Les énergies fossiles

 

 

 

A - 1/  Le charbon

 

 

 

                 Le charbon, est l’énergie historique du continent européen. En dépit du fait que les conditions d’extraction furent très difficiles et de modestes réserves, l’Europe occidentale a dominé le monde durant le  XIX et les premières années du XX siècles par le houille, un des fondements de la 1er révolution industrielle. Par ailleurs seulement trois Etats furent considérés comme producteurs de houille, à savoir la Belgique, l’Allemagne et la Grande- Bretagne. Trois autres pays produisent des petites quantités, notamment la France, les Pays-Bas et l’Espagne. Pendant les années 1960, certains pays européens (la France et la Belgique), pour des raisons de coûts élevés se sont désengagés de leur production charbonnière au moment ou le Royaume-Uni et l’Allemagne poursuivent  leur production avec de meilleurs gisements.

 

 

                    L’Europe possède environ 5% des réserves mondiales prouvées de charbon, derrière la Chine et les Etats-Unis. Le charbon européen souffre de manque de compétitivité, d’une part, l’existence sur la marché de concurrents puissants et d’autres parts, du développement d’autres sources d’énergie. «D’après la commission européenne, l’UE détient 3,5 % des réserves de charbon au niveau mondial. Son  sous-sol renferme moins de 2% des réserves de gaz mondial, moins de 2% de l’uranium et moins d’un pour cent du pétrole mondial »(4).

 

                      Durant les années  1960 aussi, le marché automobile a connu un boom et du coup la demande pétrolière a explosée. Le pétrole devient  l’énergie dominante et son marché se mondialise pendant que le charbon  amorce son déclin. La domination du secteur pétrolier par un cartel constitué par Shell, Exxon, BP conclu en 1928 en Ecosse, fut remis en cause pendant cette période par de nouvelles compagnies Total, ENI, et ELF.

 

 

 

 

 

 

 

(3)  Energies renouvelables, http :// www.Techno-science.net

 

(4)l’énergie éolienne assure à l’Europe un avantage économique à renforcer http://www.notre-planete.info/actu_1924_éoliennes_avantagse_economiques

 

 

 

 

 

 

 

A -2 /  Le pétrole

 

                       «La communauté européenne est connue pour sa pauvreté en hydrocarbures(moins de 1% des réserves mondiales prouvées en 2004)»(5).

 

Le peu de pétrole dont elle dispose,  fut devenue rentable qu’a partir de 1974  suite au 1er choc pétrolier qui a vu une augmentation effrénée du coût de baril  de pétrole.

 

La Norvège qui ne fait pas parti de l’UE, occupe une place très importante avec une part considérable de ses réserves de pétrole et de gaz en offshore. En  2005, la Norvège occupait la troisième place mondiale en tant qu’exportateur de pétrole et septième place en terme de production. Cette manne financière dégagée de ses hydrocarbures, a d’ailleurs permis à la Norvège d’améliorer le niveau de vie de sa population. En dépit qu’elle a déjà épuisée prés de 40% de ses réserves pétrolières, la Norvège, peut compter sur une importante réserves de gaz naturel, estimé à prés de 13 %.

 

Afin de mieux utiliser ses ressources naturelles, la Norvège qui fait partie de l’espace économique européen (EEE), a mis en place dés les années 1990, le «petroleum Fund »,  des placements qui s’élèvent à 185 milliards d’euros, en vue d’assurer des ressources financières aux futurs générations.

 

A - 3/ Le Gaz naturel 

 

 

 

                        Les besoins  européens  de Gaz naturel augmentent d’année en année  ainsi que sa dépendance de ses fournisseurs étrangers. Le  taux de croissance de sa  consommation annuelle est de 3% et sa production est évaluée à 11 %.

 

                           Toutefois, malgré cette  production appréciable, l’Europe ne parvient à satisfaire que 70% de sa consommation en Gaz . Trois grands pays fournissent le plus important des ses besoins, et le reste est importé de ces  deux principaux fournisseurs en l’occurrence le Russie(environ 60%) et l’Algérie (environ 30%). Face à ses besoins qui ne cessent d’augmenter (le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie consomment chacun prés de 70 millions de tep par an sous forme de Gaz), l’Europe, a fait appel  au Nigeria et le Qatar.

 

 

 

B /  Les énergies renouvelables

 

           « Une énergie renouvelable, est une énergie renouvelée ou régénérée naturellement à l’échelle d’une vie humaine. Les énergies renouvelables sont issues de phénomènes naturels, réguliers ou constants, provoqués par les astres. Le soleil est a l’origine de nombreuses énergies renouvelables. Son rayonnement constitue en lui-même une énergie exploitable. Ce rayonnement donne aussi naissance à d’autres formes d’énergie, ainsi le cycle de l’eau permet de créer de l’hydroélectricité, le vent est aussi exploité.

 

 

 

 

 

 

 

(5)  Jean-Pierre FAVENNEC, géopolitique de l’énergie, besoins ressources, échanges mondiaux, éditions Technip, Paris, 2007, 284 p, p 170.

 

 

 

La photosynthèse a aussi comme origine le soleil, elle créé différents matériaux exploitables énergétiquement, mais pas toujours renouvelables. La chaleur interne de la Terre est aussi source d’énergie renouvelable, comme la géothermie »(6).

 

 

 

 

 

B -1 / Les énergies éoliennes

 

 

 

                   Le principe de base de fonctionnement d’une éolienne est, l’utilisation de la force du vent pour la transformer en énergie électrique. Le vent est capturé pour créer l’énergie cinétique. Il est le résultat de différences de pressions atmosphériques. La  productivité d’un  site éolien est liée  à la façon dont le vent soufflait tout au long de l’année, car, l’énergie éolienne est calculée sur une période de 1 an.

  Selon l’Ademe (Agence de l’environnement et de la Maîtrise de l’Environnement, un  établissement public, qui participe à la mise en œuvre des politiques publiques dans le domaine de l’environnement, de l’énergie et du développement durable), seulement 30 % de l’énergie du vent est utilisée par les éoliennes). Ainsi, si  des  vents violent soufflent par intermittence, cela, ne  donne pas  de bons résultats pour l’éolienne. Et quand le vent dépasse 90 km/h, l’éolienne est automatiquement mise à l’arrêt, pour ne pas endommager les pales.

 

                        Pour la production de l’énergie, une éolienne exige une vitesse de vent minimale de 4 m/s, soit 14 km/h. Chaque éolienne est autonome, ce qui facilite l’entretien de chaque machine sans arrêter totalement la production de l’ensemble du site. L’énergie éolienne, présente trois grands atouts que les autres énergies ne possèdent pas. Il s’agit d’une énergie inépuisable  et propre. Elle ne rejette pas de gaz CO2, ni de déchets. Son installation et enlèvement est rapide et facile.

 

                         Certains pays, leaders dans le domaine des éoliennes, comme le Danemark, l’Allemagne les Etats-Unis, ont installé des éoliennes offshore.

 

                           L’exploitation des éoliennes en mer présente quelques avantages, entres autres, le fait que le vent est plus fort et plus constant en mer qu’a terre. La mer offre de grands espaces éloignés de tout voisinage. Par ailleurs, les éoliennes offshore, font appel aux techniques d’interventions navales pour leur installation. Pour effectuer les raccordements électriques au réseaux, des câbles sous marins sont nécessaires jusqu'à la cote. Et comme, les éoliennes sont sollicitées par des vent forts et parfois très violents, mais également par les pressions dues aux masses d’eau (vagues et courants marins), elle doivent être fortement implantées. Les éoliennes sont donc ancrées dans des zones  ne dépassant pas les 50 m  de profondeur. Leur maintenance est très compliquée comparativement aux éoliennes à terre.

 

 

 

 

 

 

 

(6)Les énergies renouvelables http://fr. wikipédia.org.

 

 

 

 B –2  L’hydroélectricité

 

 

 

              L’énergie hydroélectrique, ou hydroélectricité, est une énergie électrique obtenue par conversion de l’énergie hydraulique des différents flux d’eau (fleuves, rivières, chutes d’eau, courant marins …). L’énergie cinétique du courant d’eau est transformée en énergie mécanique par une turbine, puis en énergie électrique par un alternateur. «L’énergie hydroélectrique est une énergie renouvelable. Elle est aussi considérée comme une énergie propre, bien qu’elle fasse parfois l’objet de contestations environnementales, soit en raison de son emprise foncière, soit plus récemment sur son bilan carbone» (7).

 

La situation de ce secteur en Europe  est en pleine effervescence après la promulgation d’une  directive européenne  sur une obligation faite aux pays membres, d’augmenter leur ressources d’énergies renouvelables d’ici 2020, et la réduction des gaz à effet de serre.

 

En effet, plusieurs projets de grandes envergures sont en cours de réalisation, comme celui de Glendoe d’une capacité de 100 mw au Royaume-Uni,  et celui, de Sonna d’une capacité de 270 mw en Norvège. Actuellement, le prix de  1kwh d’hydroélectrique est de 2euros, soit, deux fois moins que le Kwh de charbon, et huit fois moins que le kwh  thermosolaire saharien et quinze fois moins que le kwh photovoltaïque.

 

 

 

Energie renouvelable,   un bilan mi figue mi raisin

 

              En vue de faire face à la rareté et a la cherté des énergies fossile, l’UE  a mis le cap  sur les énergies renouvelables. C’est ainsi, qu’elle s’est fixée comme objectif, la  réduction d’ici 2020 d’environ 20% des gaz à effet de serre. Les chefs d’Etats et de gouvernements des vingt sept pays de l’Union Européenne, se sont entendu en 2007 pour atteindre d’ici une dizaine d’années, 20 % des énergies renouvelables dans la structures de leur secteur énergétique. Ils ont signé en décembre 2008 un accord   dans ce sens. «l’énergie éolienne peut remplacer une grande partie des carburants polluants disponibles en quantités finies et dont nous dépendons aujourd’hui a expliqué le commissaire européen de l’énergie Andris Pieebalgs, lors de la séance d’ouverture de la conférence et de l’ exposition européenne sur l’énergie éolienne(EWEC) organisée par EWEA (Europeén Wind Energy Asoociation). Il est tout à fait approprié d’investir dans des sources d’énergies locales qui prémunissent contre les fluctuations des cours des carburants et dans lesquelles l’Europe a un réel avantage compétitif »(8).

 

(7)L’hydroélectricité  http://fr. wikipédia.org.

 

 (8)L’énergie éolienne assure à l’Europe un avantage économique à renforcer

 

http://www.notre-planete.info/actualités.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est la première fois qu’une directive européenne  soit consacrée à l’énergie renouvelable, obligeant ainsi les pays membres de l’Union de se pencher sérieusement sur le  secteur de l’énergie.

 

Pourcentage d’électricité produite à partir de sources renouvelables dans l’UE en 2006

 

Pays

 

Dépendance envers les importations

 

Belgique

 

78,30

 

Bulgarie

 

47,10

 

République tchèque

 

27,40

 

Danemark

 

- 51,60 (1)

 

Allemagne

 

61,60

 

Estonie

 

25,80

 

Irlande

 

89,50

 

Grèce

 

68,50

 

Espagne

 

81,20

 

France

 

51,60

 

Italie

 

84,50

 

Chypre

 

100,70 (2)

 

Lettonie

 

56,00

 

Lituanie

 

58,40

 

Luxembourg

 

98,00

 

Hongrie

 

62,90

 

Malte

 

100,00

 

Pays-Bas

 

37,80

 

Autriche

 

71,80

 

Pologne

 

18,00

 

Portugal

 

88,20

 

Roumanie

 

27,40

 

Slovénie

 

52,20

 

Slovaquie

 

64,60

 

Finlande

 

54,70

 

Suède

 

37,20

 

Royaume

 

13,90

 

 

 

(1)  Le chiffre négatif indiqué pour le Danemark, signifie que ce pays est un exportateur net d’énergie

 

(2) Chypre a importé plus d’énergie qu’il n’en a consommé durant. Le surplus a été stocké. Sources :Eurostat

 

 

 

Degré de dépendance nette d’importation énergétiques en pourcentage de la consommation totale dans l’UE en 2005

 

 

 

Pays

 

%

 

Autriche

 

56,60

 

Suède

 

48,20

 

Lettonie

 

37,70

 

Roumanie

 

31,40

 

Danemark

 

28,20

 

Finlande

 

26,90

 

Slovénie

 

24,40

 

Slovaquie

 

16,50

 

Portugal

 

16,00

 

Espagne

 

15,00

 

Italie

 

14,50

 

France

 

12,50

 

Bulgarie

 

11,20

 

Allemagne

 

10,50

 

Grèce

 

10,00

 

Irlande

 

8,50

 

Pays-Bas

 

7,90

 

République tchèque

 

4,90

 

Hongrie

 

4,70

 

Royaume-Uni

 

4,60

 

Lituanie

 

3,60

 

Luxembourg

 

3,50

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

       C - Situation actuelle du secteur de l’énergie dans l’UE, Etat par Etat 

 

              L’état actuel du secteur  l’énergétique de L’UE  ne peut se comprendre sans passer au peigne fin les ressources dont dispose chaque Etat membre ainsi que les choix qu’il a opéré depuis la  seconde guerre mondiale.

 

                De prime à bord l’UE présente des  situations  spécifiques à chaque Etat, D’après la commission européenne, l’UE détient 3,5 % des réserves de charbon au niveau mondial. Son sous -sol renferme moins de 2 % des réserves de gaz mondial, moins de 2 % de l’uranium mondial et moins d’un pour cent  de pétrole mondial. 

 

 

 

C-1-Les différentes politiques énergétique nationales

 

 

 

        «L électricité ne se stocke  pas, les pointes de consommation varient d’un pays à l’autre.

 

La disparité des modes de gestion  des énergies de réseau est devenu un casse tête. Globalement, trois modèles s’entremêlent. La structure de type français était alors plutôt dominante, puisque des entreprises publiques, d’Etats géraient les énergies de réseau en France, en Italie, en Grande-Bretagne, en Espagne ou en Suède. Un  second modèle de nature publique, mais sur une base très décentralisée  au niveau des régions ou des communes, et qui associe souvent dans une même entreprise différents services comme l’électricité, le gaz, le chauffage urbain, l’eau, les déchets et les transports collectifs, est proposé par l’Allemagne,  le Danemark, l’Autriche et  les Pays-Bas. les pays comme la Belgique ou les entreprises privées sont d’emblée dominantes, étaient rares. Mais les entreprises privées ont un atout considérable, elles savent spontanément intervenir au-delà des frontières»(9).

 

 

 

L’Allemagne

 

                  L’Allemagne est l’un des plus grands consommateurs d’énergie au monde. Elle est le cinquième plus  grand consommateur dans le monde. Avec ses quatre vingt millions d’habitants et son industrie florissante, l’Allemagne importe une plus grande partie de ses besoins énergétiques de l’extérieur essentiellement de la Russie, de la Norvège et du Royaume-Uni. La structure de ses approvisionnements est inquiétante. Elle est essentiellement d’origine fossile. Et comme l’Allemagne est dépourvue de richesses naturelles, elle importe 97% de son pétrole et 83% de son Gaz. Elle assiste ces dernières années  à une augmentation tendancielle  des coûts de son approvisionnement en énergie, en particulier l’électricité.

 

 

 (9)Pierre Radanne, énergies de ton siècle, des crises à la mutation, éditions lignes de Repères Paris 2005, 255 p.p17.

 

                       Cela provient de plusieurs facteurs, entre autre, la recul de la production nucléaire ainsi que la dérégulation du marché qui a eu des effets négatifs sur la concurrence du secteur. Son  système électrique  est découpé en trois niveaux.

 

Au niveau municipal, régional, et fédéral. Seulement deux grandes entreprises du secteur de l’énergie E-ON et EWE interviennent  sur les trois niveaux. Justement ces deux grandes sociétés énergétiques, ont installé le 15 juillet 2009 la première éolienne offshore du parc Alpha  Ventus en mer du Nord, au large de l’Allemagne. Le parc Alpha Ventus qui compte en son sein une douzaine d’éoliennes, d’une capacité de 5 MW chacune, représente un investissement total de 250 millions d’euros et doit alimenter prés de 50 000 foyers. Malgré, une volonté farouche affichée par les autorités allemandes, le pays est loin assurer son approvisionnement intérieur. En effet, ses capacités de transport et de production ne sont pas garantie à terme. Le 4 novembre 2006, l’Allemagne , a connu un black out(panne d’électricité générale).

 

L’Autriche

 

                   L’Autriche dispose de quelques ressources énergétiques d’origines fossiles. Elle dispose de réserves pétrolières prés de 6,8 Mt  et gazières évaluées à 20 Gm3, ainsi que du lignite( 25 Mt), «le lignite est une roche sédentaire composée de reste fossile de plantes, une roche intermédiaire entre la tourbe et la houille»

 

L’Autriche consomme en moyenne environ 8 milliards de M3 de gaz par an, dont une partie, 51% est importée de la Russie. La gestion du secteur pétrolier est confiée à la compagnie privée OMV  fondée en 1956. Elle est associée à Transpetrol, un pétrolier semi-public slovaque, pour construire un oléoduc Bratislava-Schwechat. Ce tronçon  doit  être connecté directement aux champs pétrolifères russes. Cette entreprise fait partie également du consortium choisi de construire la gazoduc Nabucco, qui doit relier l’Europe au gaz iranien en vue de contourner le géant russe Gazprom. Par ailleurs OVM a choisi une stratégie de partenariat avec les compagnies pétrolières russes.

 

L’Autriche  est considérée comme un précurseur mondial dans l’utilisation de l’énergie solaire. «environ 30% de la consommation totale d’énergie en Autriche est utilisée pour le chauffage. Or, le chauffage est, avec le secteur des transports , le principal émetteur de gaz à effet de serre. Le solaire, très actif dans l’usage domestique, pourrait donc remédier à cela. Selon l’auteur de l’étude du programme « klima aktiv » Christian Fink, il y avait en Autriche au cours de l’année 2008, prés de quatre millions de mètres carrés de capteurs solaires thermiques en fonctionnement, ce qui correspond à une production globale de 2,8 MWth»(10).

 

(10)Politique environnementale, etat de l’art de la stratégie autrichienne en matière d’énergie solaire. http://www.bulletins-electroniques.com/actualités/59972.htm.

 

 La Belgique

 

                Le marché énergétique  belge est caractérisé par une complexité réglementaire  accrue. Certaines règles sont communes à tous les territoires du Royaume, tel que l’accès aux réseaux de distribution, et d’autres lois varient selon les régions.

 

Depuis l’ouverture du marché d’électricité flamand à la concurrence en 2003, plusieurs opérateurs d’électricité vert ont vu  le jour. Les belges n’hésitent plus à changer d’opérateurs afin opter pour l’électricité écologique. L’une  de ces nouvelles  sociétés d’électricité écolo et à bon marché est, l’Ecopower. Elle dispose de 2 moulins hydrauliques, de 5 éoliennes, d’une centrale alimentée à l’huile de colza agricole et  prés de  200 panneaux solaires installées chez des particuliers, eux même actionnaires  dans la société en question. Ses clients doivent être au préalable avoir acheté au moins une part de la coopérative.

 

Le Chypre

 

                 L’économie de la république chypriote, traditionnellement marquée le secteur agricole, est tournée depuis une trentaine d’années vers le tourisme, petites industries et commerce. Chypre constituée par deux îles, une  au nord sous la domination turc, ne fait pas partie de l’Union Européenne, et une autre au Sud, sous l’influence grec, est membre de  l’UE, depuis la 1 mai 2004. Chypre,  possède peu de ressources naturelles. Elle importe la totalité de ses besoins énergétiques de l’étranger.

 

                     Chypre se prépare au renforcement et à la diversification de ses approvisionnements énergétiques. Elle compte inaugurer en 2010 son premier parc d’éoliennes en cours de réalisation par le constructeur danois vestas. Réalisé dans une région sud ouest de l’île à proximité de la ville de Paphos, ce projet est d’une puissance de 82 MW, pour une production annuelle de 128 GWh. Chypre  doit  atteindre une part de 13%  de sa consommation énergétique de sources renouvelables d’ici 2020, conformément aux objectifs européens. La banque européenne de l’investissement(BEI), a accordé récemment des prêts totalisant 30 millions d’euros en faveur de l’efficacité et de la sécurité énergétique  à l’office chypriote de l’électricité  pour la construction de nouvelles unités de production à moteur à combustion interne sur le site de la centrale de Dhekelia. Alimenté actuellement au fioul lourd, la centrale pourra être convertie au gaz naturel. La BEI a déjà financé la pluparts des investissements dans la production d’électricité et le développement des réseaux. Elle a prêté 200 millions d’euros pour la centrale électrique de Vassilikos, et 130 millions d’euros pour la mise à niveau technique et l’extension du réseau de transport et de distribution d’électricité.

 

Le Danemark

 

                  Ayant commencé à construire des éoliennes il y a une trentaine d’années, le Danemark, a implanté jusqu’ici prés de 6000 unités, qui assurent en moyenne 20% de la production d’électricité du pays. Toutefois, le Danemark présente un paradoxe. En effet, le Danemark, est le pays ou l’énergie éolienne est la plus développée, mais  dont les émissions de co2 par habitant sont les plus élevées d’Europe.

 

                 

 

 

 

                          Le Danemark, ne dispose pas de centrales nucléaires  et ses installations hydroélectriques sont très limitées. La production d’électricité  provient des centrales thermiques au charbon, qui émettent de très gros volumes de CO2. Les autorités danoises, utilisent énormément la cogénération. C’est une technique qui permet la production combinée de chaleur et d’électricité en un seul procédé. Elle permet d’économiser beaucoup d’énergie. La cogénération est généralement issue de combustibles fossiles, mais peut être également  produite à partir d’énergies renouvelables ou de déchets, ainsi la paille (un combustible intéressant).

 

L’ Espagne

 

                  L’Espagne dépend des importations  pour  presque la totalité de sa consommation pétrolière. La société algérienne de l’énergie Sonatrach qui approvisionne l’Espagne en gaz naturel est autorisée à vendre directement le gaz  au consommateur espagnol  depuis mars 2008. Cette  décision des autorités espagnoles intervient après plusieurs mois de négociation. Les deux groupes énergétiques espagnols Gas Naturel et Repsol ont vainement tenté d’empêcher  Sonatrach d’accéder  à leur marché intérieur. Ayant rejoint l’UE en 1986 comme d’ailleurs le Portugal, elle a connu depuis  une croissance économique  énorme. Sa consommation et ses besoins énergétiques ont considérablement augmenté. Elle importe une très grande quantité de GNL durant la dernière décennie, au même moment  sa production d’électricité a connu une croissance rapide grâce à ses centrales de gaz naturel.

 

En vu d’y remédier à sa dépendance énergétique extérieure, elle a pris une trentaine de mesures entre autres, la limitation de la vitesse aux abords des villes, la maîtrise de la température dans les bâtiments publics, l’incitation à la fabrication de véhicules hybrides et la mise en place d’un quota minimum de 20% de biocarburants pour les véhicules des organismes publics.

 

 

 

L’Espagne  veut  diversifier ses sources  énergétiques

 

                 Malgré un immense projet de liaison (Medgaz) avec l’Algérie ou sa mise en service est prévue pour la fin de l’année 2009, pour son approvisionnement en gaz, l’Espagne cherche à diversifier ses approvisionnements. En effet, la volonté du gouvernement espagnol de réduire sa dépendance du gaz algérien  qui a représentée 34,4 % de ses importations en gaz en 2007, s’est concrétisée sur le terrain ces dernières années . 

 

 «Selon  la commission espagnole de l’énergie(CNE), l’Espagne qui devrait augmenter sa consommation en gaz de 10 % durant l’année 2008 a importé jusqu’en avril  2008, 51 330 giga watts  heure (GWh) de gaz algérien, soit une part algérienne de 33,42 % du total, devant le Nigeria , qui se maintient comme seconde  fournisseur de l’Espagne en gaz  avec 20,37%, en baisse de quatre points par rapport  à 2007. Le Qatar a augmenté pour sa part d’un demi point ses exportations de gaz  vers l’Espagne, avec 13, 16 % alors que le Trinidad et Tobago a remplacé l’Egypte à la troisième position en augmentant ses exportation espagnole en gaz»(11).

 

                  Cela démontre l’intérêt  que l’Espagne accorde  à la diversification des ses ressources  d’approvisionnement. Ce choix est dicté par le malheureux épisode  Russe qui a coupé à plusieurs reprises ses robinets d’approvisionnement de l’Europe en gaz après ses démêlé avec son voisin ukrainien, ce qui a laisse l’UE sans gaz en pleine vague de froid. Depuis cette nouvelle donne, une autre  stratégie fut adoptée par les pays européens. Celle ci consiste à avoir plusieurs fournisseurs au même temps, et de conclure des accords d’approvisionnement en fonction de la situation politique.

 

La  France

 

                    Même si elle ne  regorge pas de  gisements pétroliers, la  France produit actuellement prés d’1,1 million de tonnes de pétrole brut et liquides extrait du gaz naturel par an. Cette production provient essentiellement de plusieurs dizaines de petits gisements situés  dans le bassin parisien, dans la Marne, la Seine  et Marne, en Aquitaine, dans les Landes, la Gironde et les Pyrénées  atlantiques.

 

Le gisement d’Aquitaine (le champ de Lacq profond) produit environ 1,1 milliard de mètres cubes. Malgré que  cette production est très loin de satisfaire les besoins en consommation domestique, une  dizaine  de compagnies sont présentent dans les gisements en question du fait que l’extraction est très rentable.

 

Les principales compagnies qui exploitent ces gisements sont, Vermilion (elle a racheté Esso Rep en 2006), Landin (ex :Coparex, filiale d’une compagnie suédoise), Total EPF(exploitant des gisements de l’ancien groupe ELF).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(11) L’Espagne joue la carte de la diversification énergétique, publié le 27 juillet 2008

 

par Zhor Hadjam,journal el watan Algérie.http://www.el-Watan.com.

 

 

 

 

 

 

 

« L’industrie para pétrolière française emploi directement plus de 66500 personnes  et réalisé en 2005 un chiffre d’affaire de 19 milliards d’euros (dont 90% à l’étranger).Dans son secteur, elle occupe le rang de deuxième exportateur mondial derrière les Etats unis »(12).

 

l’Hydroélectricité

 

             Un élément clé pour l'équilibre du système électrique français, l'électricité de réseau ne se stockent pas, l'équilibre d'un système électrique ne peut être réalisé qu'en ajustant en permanence la production à la consommation, en étant capable de moduler quasiment et instantanément la puissance produite et injectée sur le réseau. La possibilité de pouvoir moduler rapidement la production d'électricité revêt donc une importance particulière.

 

L'hydroélectricité, lorsqu'elle est associée à un réservoir (lac, barrage, etc.), est la seule énergie renouvelable modulable, avec de surcroît la possibilité de faire monter très rapidement la puissance électrique produite. Elle joue un rôle crucial dans la sécurité et l'équilibre de notre système électrique, en permettant.

 

-un démarrage rapide et une montée jusqu'à la pleine puissance en quelques minutes.

 

-une bonne stabilité de fonctionnement dans les situations très perturbées que peuvent connaître les réseaux électriques.

 

-une capacité de redémarrage permettant, en cas d'écroulement du réseau électrique, de relancer le système électrique.

 

Ces caractéristiques font de ces installations, un important effort d'équipements hydroélectriques au cours du XXe siècle.

En France, les grandes installations hydroélectriques ont été développées au cours du XXe siècle sous le régime de la concession de force hydraulique. L'État confiait, généralement pour 75 ans, l'exploitation de la chute d'eau aux concessionnaires en contrepartie de la réalisation, par ce dernier, des installations qui font retour à l'État en fin de concession. Ceci a conduit à un important effort d'équipements qui a permis d'exploiter une grande partie du potentiel hydroélectrique français par de grands aménagements. Les plus petites installations, d'une puissance inférieure à 4,5 MW, sont régies par un système d'autorisation.

 

 

 

(12)La recherche en matière de gisement d’hydrocarbure,

 

http://industrie.gouv.fr/energie/recherche/fossiles-hydrocarbues.htm.

 

 

 

 

 

L’ Energie nucléaire en France

 

           En dépit des premières découvertes de pétrole dans le Sahara algérien à l’époque sous la domination française, la France a opté pour le nucléaire dés les années cinquante. Elle s’est quelque peu libérée de sa dépendance des énergies fossiles. Toutefois, le débat sur le danger des énergies nucléaires est relancé de fort belle manière ces dernières années notamment après la catastrophe russe de Tchernobyl de 1986 qui a eu des répercussions même en Europe.

 

Qu’est ce qui s’est passé  à Tchernobyl ?

 

           Tchernobyl est une ville ukrainienne située à 150 kilomètres de la capitale Kiev prés de la frontière avec la Biélorussie. Un  grave accident nucléaire jamais répertorié jusqu’ici,  s’est produit le 26 avril 1986  dans cette station nucléaire.

 

L’accident s’est produit lors des manipulations faite à la suite d’une perte totale du réseau électrique. Cette centrale mise en service en 1977, fut dirigée par  un ingénieur thermodynamique et non pas un spécialiste du nucléaire. En dépit de l’extrême gravite de cet accident, même les plus hautes autorités du pays n’ont pas été informées à temps. Mikhaïl Gorbatchev, alors président de l’ex : URSS, n’a été informé que le lendemain de la catastrophe. Il fut forcé à faire appel au KGB pour obtenir des informations fiables. Le rapport qui lui a été transmis au début parle d’une explosion faisant deux morts. L’opacité avec laquelle les autorités soviétiques ont géré cette affaire a certainement aggravé les choses. Fidel au fonctionnement du régime soviétique, à tous les échelons, les bureaucrates sont habitué à la dissimulation. Suite à cet accident, de grandes quantités de radio-isotopes, radioactifs extrêmement toxiques, ont été libérées dans l’atmosphère. Cet accident qui s’est produit dans le réacteur n° 4 est classé au niveau 7(le niveau le plus élevé dans l’échelle INES(échelle internationale des évènements nucléaires) qui mesure la gravité des accidents nucléaires.

 

                                     Les conséquences de cette catastrophe ont dépassé largement le territoire russe pourtant immense. En effet, au lendemain de cet accident, une radioactivité anormale fut constatée dans la centrale nucléaire suédoise Forsmark. Ce qui a entraîné une évacuation totale du site. Mais les premières analyses ont démontré que l’origine de cette contamination  est venue de l’extérieur. Si les informations en provenance de l’URSS, ont fait état d’un accident de gravité moyenne, les images satellites  du site montrent les premiers dégâts  de la catastrophe.

 

Les  conséquences  de cet accident  furent fatales aux milliers  de personnes appelés à intervenir dés les  premières heures de la  catastrophe.

 

 

 

 

 

 La Grèce

 

           A l’instar de la majorité des pays de l’UE, la Grèce ne possède aucune production  pétrolière, et   ses  ressources énergétiques sont  très limitées. Elle est par ailleurs le deuxième producteur de charbon au niveau de l’UE, après l’Allemagne. Actuellement, elle importe  une majeur partie de son gaz naturel de la Russie. Elle, déploie d’immenses efforts en vue de réduire sa dépendance énergétique de la Russie en important et en réexportant  la gaz naturel à travers la mer caspienne.

 

La banque européenne d’investissement(BEI) a, accordé un prêt de 280 millions d’euros à la compagnie grecque d’électricité Public Power Corporation(PPC) pour une efficacité énergétique. La moitié, 140 millions d’euros pour la nouvelle centrale électrique à cycle combiné alimentée au gaz naturel d’Aliveri, sur l’île d’Evia. Les 140  autres millions seront consacrés à l’extension  et au renforcement des réseaux de transport et la distribution d’électricité toutes tensions confondues.

 

L’ Irlande

 

                L’Irlande ne dispose pas de ressources énergétiques suffisantes (34 Gm3 de ressources gazières et 14 Mt  charbonnières) pour sa consommation domestique. Elle a des ressources modestes à l’exception des réserves de tourbe, estimées à 150 Mt, ce qui donne 17% environ de la surface du pays. Son marché gazier est ouvert  en août 2000 conformément aux directives de l’UE pour les clients consommant de 25 millions M3 par an. Depuis janvier 2003 pour les clients consommant plus de 500 000 M3. Son marché électrique est totalement ouvert à la concurrence depuis février 2005, tout en bénéficiant  de la part de la commission européenne d’une dérogation pour l’ouverture de son marché avec une période de transition de 5 ans.

 

La compagnie nationale INPC (Irish National Petroleum Cordporation), est chargée  d’approvisionner  le marché national et  de gérer l’unique raffinerie du pays par l’entremise de sa filiale IR( Irish Refining). Par ailleurs la BGE( Bord Gais Eireann), la compagnie étatique du gaz s’est chargée de la distribution et du transport du gaz depuis longtemps. Elle a subi une restructuration profonde en 1993 permettant ainsi à d’autres compagnies  d’intégrer le marché gazier.

 

Depuis 1996, l’Irlande importe de grandes quantités de gaz de son voisin le Royaume–Uni. Un gazoduc d’une capacité de 11 Gm3 financé en grande partie par la banque européenne d’investissement (BEI) reliant l’Ecosse à l’Irlande a été mis en service en 2002. Il vise à satisfaire à terme  ¾ de la population d’Irlande du Nord. Afin de développer les énergies renouvelables, le gouvernement irlandais, a lancé un projet ambitieux, appelé « Alternative Energy Requirement ». Ce programme envisage de porter la production électrique d’origine éolienne à 13 % d’ici 2010.

 

 

 

 

 

L’Italie

 

                L’Italie est un pays relativement pauvre en terme de ressources énergétiques fossiles (très peu de pétrole et de charbon). Ses ressources minières sont très insuffisantes. Elles proviennent essentiellement de quatre régions, à savoir, la Sardaigne, la Sicile, la Toscane et le Trentin-Haut-Adige. Le peu de gaz qu’elle exploite, provient de la vallée du PO. Les autres ressources naturelles, sont le sol arable, le charbon, la potasse, le sulfure et du  mercure.

 

L’Italie est l’un des pays de l’UE qui dépend  le plus dans sa consommation de son énergie des importations extérieures. Elle importe prés de 85 % de ses besoins de l’étranger.

 

L’Italie a annoncé au début de l’année 2009, la création d’une société mixte détenue à moitié par EDF( électricité de France) et Enel, en vue de construire quatre réacteurs nucléaires. Toutefois, même si la construction  de ces centrales nucléaires va commencer immédiatement, leur mise en service, ne peut être fait que d’ici une dizaine d’années. Ce recours à l’énergie nucléaire intervient  une vingtaine d’années après le rejet  justement du nucléaire par voix référendaire par le peuple italien.

 

Actuellement, la principale source énergétique du pays, est d’origine hydraulique. D’autres projets d’envergures sont envisagés par les autorités italiennes. Ainsi, «lors de sa visite du 2 décembre à Tirana, Silvio Berlusconi a annoncé 2,4 milliards d’euros d’investissement italiens dans le secteur énergétique albanais »(13).

 

           Le premier projet estimé à 1,8 milliards d’euros est la construction d’un terminal de

 

 regazéification d’une capacité de 8 milliards de m3. La construction de cette usine confiée au groupe italien Falcione  sera installée à Fier. Un gazoduc reliera cette usine au territoire italien.

 

               Le deuxième grand projet italien sur le sol albanais, est la construction d’un parc d’éoliennes  sur la péninsule de Karaburun. D’une capacité de 500 mégawatts, ce projet nécessitera un investissement de 1,15 milliards d’euros. Cinq lignes transadriatiques à hautes tensions de 400 000 volts chacune vont être construites pour alimenter le territoire italien en électricité.

 

Le parc d’éoliennes  en question, surnommé  « l’usine des moulin à vent », a eu l’aval des autorités albanaises. En contrepartie de ces investissements, les autorités italiennes appuient  la candidature de l’Albanie à l’OTAN.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(13)-L’Albanie, nouvelle source d’énergie des italiens, publié le 1janvier 2009

 

Courrier international. com, hebdo n° 948.

 

 

 

 

 

 

 

Le Luxembourg

 

          Dépourvu de ressources énergétiques naturelles, le Luxembourg importe la quasi totalité de ses besoins. La situation actuelle est marquée par une totale dépendance en matière d’énergies primaires. Il  en est de même pour l’électricité, puisque, prés de 90 % de la production électrique dépend du gaz naturel. Le Luxembourg importe 100 % de ses besoins en  énergie, 66 % de l’activité des importations concerne le pétrole et 26 % sont liés au gaz naturel. Ses approvisionnements sont assurés par des contrats d’importations à long terme avec des compagnies européennes  de l’énergie. La société SOTEG S .A, dont laquelle l’Etat  est actionnaire à 31 % est chargée d’importer, de transporter et de fournir du gaz naturel aux consommateurs luxembourgeois. Tous les territoires du pays sont raccordés aux réseaux de distribution. De même le réseau de Luxembourg est raccordé à celui de la Belgique et à celui de l’Allemagne. A l’instar des  autres membres de l’UE, le Luxembourg, doit diversifier sa palette énergétique afin d’améliorer sa sécurité d’approvisionnements. La commission européenne impose aux Etats membres, 20% des énergies renouvelables d’ici 2020. La consommation de l’énergie et les émissions de gaz à effet de serre par habitant, sont les plus élevés de l’Europe des 27.

 

 Le Malte

 

               La république de Malte a rejoint l’UE le 1 mai 2004. Il est un Etat insulaire d’une superficie de 320 km2. Sa population est estimée à  400 000 habitants. Avec Chypre, Malte, est le deuxième pays de l’UE, qui ne dispose d’aucune ressource énergétique. Il dépend à cent pour cent des importations extérieurs. Ses ressources halieutiques sont insuffisantes. Des usines de dessalement  de l’eau, gourmande en consommation énergétique, aggravent les besoins en énergie.  Son réseau électrique n’est  relier à aucun pays limitrophe. Toute sa production électrique doit être réalisée sur place. Sa compagnie publique Enemalta, possède, deux centrales thermiques qui fonctionnent au fioul, l’une d’une capacité de 300 MW située à Delimara, et l’autre d’une capacité de 267 MW située à Marsa. Cette dernière doit fermer ses portes en 2015. L’autre insuffisance de taille de cet archipel, est l’inexistence sur son territoire de réseau gazier. La société Enemalta qui importe chaque année quelques 18 000 tonnes de gaz et de pétrole liquéfié (GPL, un mélange entre le propane et le butane), est contrainte de la stocker au sud est de l’île  avant d’être conditionnée sous forme de bouteille et commercialisée.

 

Malte importe chaque année 1 million de tonnes de produits pétroliers, les deux tiers étant utilisés pour la production d’électricité et brûlés dans les centrales thermiques. Quelques 30 000 tonnes servent au transport automobile, la plupart des voitures et camions roulent au diesel. Malte est l’un des pays les plus motorisés de l’UE, avec 530 voitures pour 1000 habitants. Cet usage important de la voiture augmente ainsi la dépendance de l’île aux importations de pétrole.

 

                           En vertu de son adhésion à l’UE, Malte devra se conformer aux lois de l’Union concernant la libéralisation de son marché d’importation énergétique. Sa compagnie nationale Enemalta, jusqu’ici  dispose  du  monopole des importations, devra laisser un champ libre aux autres compagnies de l’Union d’importer et de distribuer des produits énergétiques.

 

Les Pays-Bas

 

               Les Pays-Bas sont l’un des plus importants producteurs de gaz naturel en Europe.

 

«Les réserves furent évaluées à quelques 2820 GM3 ( soit 100 Tcf, ou 17 Gep), ce qui en faisait un des plus gros gisements connus dans le monde»(14).

 

 Les premières  découvertes de gaz naturel dans les Pays-Bas, remonte à 1959 dans  la province  de Groningue justement dans le nord du pays. C’est la compagnie NAM, une société mixte créée à la fois par Exxon Mobil ET Shell, qui extrait le gaz du gisement de Groningue. La compagnie Ganunie, détenue conjointement par les multinationales Exxon Mobil et Shell et par l’Etat néerlandais, fut chargée de vendre le gaz aussi bien à l’étranger qu’a l’intérieur du pays via son réseau de  gazoduc d’une distance de 12 000 KM de long. Les dernières réformes de libéralisation du  secteur énergétique du pays ont scindé la compagnie en question en deux entités distinctes. L’une s’occupait de la commercialisation et une autre du transport. Cette compagnie créée en 1963, trois années après la grande découverte du gisement de Groningue, a axé  son travail uniquement dans ce gisement. Néanmoins, depuis les années 1970, à la suite des changements stratégiques opéraient par le gouvernement néerlandais, en  valorisant les petits gisements, a étendu son champ d’intervention. Compte tenu de beaucoup d’avantages du gaz naturel, les autorités néerlandaises, ont lancé plusieurs projets de rénovations durables du secteur. C’est ainsi qu’une chaudière à haut rendement a été conçu. Le gaz naturel joue un rôle important dans le processus de transition permettant de passer à une énergie plus durable. De tous les carburants fossiles, le gaz naturel est en effet le plus propre. GasTerra a par conséquent lancé plusieurs projets en matière d'applications, de connaissances et d'innovations durables dans le secteur du gaz.

 

La situation énergétique  dans les pays de Europe centrale et orientale(PECO)

 

              Ayant hérité un secteur énergétique de l’époque communiste, essentiellement basé sur du charbon et du lignite à forte émission au gaz à effet de serre, les pays de l’Europe centrale et orientale (PECO), sont tenus d’adopter graduellement d’autres ressources énergétiques moins polluantes  exigées par l’UE et le protocole de Kyoto.

 

 

 

(14) Les réserves des Pays-Bas, http://fr. wikipédia.org.

 

 Ces pays qui aspirent à la mise en place d’autres ressources, envisagent de recourir aux énergies nucléaires. Loin d’être un inconvénient, en dépit de la catastrophe de Tchernobyl  de  1986  qui a fait énormément de victimes, les pays de l’Est comptent   changer leur ressources  énergétiques par la construction des centrales nucléaires. Les  PECO (la Pologne, la Slovaquie, la Tchéquie, la Hongrie et la Roumanie) ont rejoint l’UE, très récemment, le 1 mai 2004. A l’instar de la majorité des pays de l’Est, le charbon est un carburant le plus dominant dans leur économie. Toutefois, compte tenu de leur liens très étroits avec l’ex : Union Soviétique,  datant de  l’époque de la guerre froide, ces pays en question, ont conclu des contrats d’approvisionnements en pétrole et en Gaz naturel. Depuis leur entrée au sein de l’UE, ces pays, furent contraint d’abandonner leur production de charbon et d’adopter d’autres ressources d’énergies moins polluantes conformément aux normes environnementales de l’UE. La Pologne a d’ailleurs entamé un changement fondamentale dans sa politique énergétique en vu de se conformer au projet de l’UE de diminuer les émissions européennes de dioxyde de carbone de 20% d’ici 2020. La Pologne qui dépend du charbon pour 95% de son électricité, envisage de diversifier son approvisionnement énergétique. Ainsi, elle compte construire un port méthanier à Swinoujscie dans le nord du pays. Elle a conclu un accord de livraison de GNL avec  deux pays du Golf, le Koweït et le Qatar. La Pologne, prévoit  la construction de deux centrales nucléaires d’ici 2020/2025 d’une capacité de 3000MW. Actuellement, la Pologne extrait 30% de gaz qu’elle consomme, et importe prés de 6,2 milliards de m3 de gaz depuis la Russie. Grâce au soutien de l’Union Européenne, la Pologne, compte augmenter ses capacités de stockage, en les ramenant de 2,36 milliards de m3 de gaz à 4 milliards.

 

Comme tous les pays de l’UE, ils ont libéralisé depuis 2008 leur secteur d’électricité. Vu sa situation géographique  au centre de l’Europe, elle est un passage important de  gazoducs russes et  ceux en provenance de la mer du Nord et qui alimentent l’Europe. Sa consommation en Gaz naturel est également importante. Elle est appelée à augmenter à l’avenir, vu que les autorités allemandes envisagent de fermer toutes ses centrales nucléaires d’ici 2022(Jusqu'à présent, seule deux centrales ont été fermées). Son marché d’électricité est, l’un des plus grand en Europe.

 

L’Europe incite les PECO a adopter des énergies renouvelables

 

            Ayant fonctionné pendant des années  avec  des énergies fossiles polluantes, essentiellement le charbon, les pays de l’Europe centrale et orientale et orientale(PECO), sont tenu depuis leur adhésion à l’UE de mettre à niveau leur infrastructures, notamment les réseaux de distribution. L’objectif recherché par cette décision de l’Union  qui d’ailleurs vise tous les pays membres, est de renforcer l’efficacité énergétique. Ainsi, désormais, plusieurs chantiers sont concernés, entre autres, le chauffage et la climatisation des bâtiments.

 

D’ores et déjà, l’Estonie, s’est engagée dans la biomasse dans ses centrales électriques. L’UE, qui incite ses pays membres à économiser plus d’énergies et améliorer leur approvisionnement, a mis en place tout une panoplie de mesures incitatives au soutien des objectifs précités. Plusieurs pays de PECO, entre autres la Pologne, la république Slovaque, se sont engagés à réduire leur émissions  de gaz à effet de serre.

 

Le Portugal

 

               Depuis son adhésion à la Communauté Européenne, le Portugal a réalisé d’importants progrès économiques. Elle dispose de peu de ressources énergétiques d’origine fossile. L’Algérie lui fournit quelque 85 % de ses besoins en gaz naturel, avec 2,5 milliards de M3 par an conformément à l’accord gazier conclu en 1993 pour une période  de 20 ans. L’approvisionnement se fait grâce au gazoduc Maghreb Europe reliant l’Algérie à l’Espagne, mis en service en 1995. Le groupe pétrolier algérien,  la Sonatrach détient 2,035 du capital du groupe énergétique portugais « Energias de Portugal EDP ». La société Sonatrach est désormais autorisée à commercialiser directement son gaz naturel sur le marché portugais. Elle a reçu une licence le 17 mars 2009, l’autorisant  à vendre directement du gaz naturel au consommateur final.

 

                       Toutefois, le Portugal dispose d’une plus grande centrale photovoltaïque au monde. Elle est construite au sud du pays, en 2006 à  Amareleja à Moura par BP Solar. Elle a commencé à produire de l’électricité en mars 2008. Dotée de 262 000 panneaux  photovoltaïques  et installés sur 250 hectares pour un coût d’investissement de 237 millions d’euros. Elle est six fois plus puissante que la deuxième plus grande centrale au monde installée en Allemagne. Elle produit jusqu'à 93 GWh/ an, et une capacité d’approvisionnement de 30 000 foyers.

 

Le Royaume-Uni

 

                     Contrairement aux autres pays européens, le Royaume-Uni possède

 

d’importantes quantités de pétrole et de Gaz naturel, même si sa production pétrolière diminue d’année en année. Sa production de charbon  est très élevée. Ces dernières années, les autorités britanniques envisagent de relancer le nucléaire prochainement. «Tony Blair, le prédécesseur de Gordon Brown, avait déjà tracé la route pour la relance du programme atomique. En mai 2007, il déclarait dans le quotidien Times : « la Grande Bretagne passe d’une situation ou elle est à 80 % autosuffisante à celle ou elle devra d’ici à 2020, importer la totalité de son gaz et plus de la moitié de son pétrole. Et si cela ne suffisait pas en soi, nous sommes en plus confrontés à des pays, comme la Russie, qui sont prêts à utiliser leurs ressources énergétiques comme instrument politique»(15).

 

(15) RFI, Londres relance l’énergie atomique, publié le 10 janvier 2008.

 

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/59972.htm.

 

 

 

 

 

               L’objectif immédiat des autorités, est le remplacement des anciennes centrales nucléaires vieillissantes. Ses opposants, essentiellement les écologistes, craignent que les investissements se fassent au détriment des énergies renouvelables. Elle est utilisée pour la production d’électricité. Les britanniques, furent les premiers en Europe à libéraliser et déréguler leur marché d’électricité. Cette importante décision prise en 1990, a eu des conséquences désastreuses sur la formation des prix durant les  quatre premières années. Ce n’est qu’après les luttes acharnées des associations de consommateurs, de particuliers et  d’industriels, que le gouvernement a réagi  pour que les prix chutes.

La Suède

 

      Vue les multiples contraintes des énergies fossiles, entres autres leur cherté et leur gaz à effet de serre, la Suède  a décidé à l’instar des autres pays européens  de se tourner vers les  énergies renouvelables. En 2003, environ 26 % de l’énergie consommée en Suède était renouvelables, contre 6 % en moyenne dans l’Union Européenne, et un peu  progressivement  ses centrales nucléaires . Jusqu’ici la Suède privilégie les éoliennes, les énergies marémotrices, et les biocarburants. Les deux  géants de construction automobile du pays en l’occurrence  Volvo et Saab se sont mis à la fabrication des voitures qui rouleront à l’éthanol et autres biocarburants.

 

La Suède veut être le premier pays au monde à se surpasser complètement d’ici 2020 de pétrole  comme combustible, en se consacreront sur le développement des énergies renouvelables.

 

Un ambitieux projet allant dans ce sens a été adopté par le gouvernement suédois. Plusieurs mesures d’encouragements  furent prisent, entre autres, accroissement des investissements visant le développement des énergies renouvelables, dégrèvement fiscal pour la conversion à des combustibles autres que le pétrole. La Suède envisage ainsi d’ici 2020, des foyers chauffés grâce aux énergies renouvelables, et des voitures qui roulent sans recourir uniquement  à l’essence.

 

La décision de la Suède de mettre fin à son indépendance  vis à vis des énergies fossiles, fait de lui le premier pays  à se prononcer pour un monde sans pétrole. L’autre pays européen mais qui ne fait pas partie de l’UE et qui a choisi la même stratégie que la Suède, est l’Islande. Avec ses énormes avantages que lui procurent ses ressources géothermiques, l’Islande compte doter son parc automobile et de navire de moteurs à hydrogène d’ici 2050.

 

La Suède  est pionnière en énergie renouvelable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’insécurité énergétique de l’UE,l’Algérie peut elle être une solution ?

 
Présenté par

 

 M. ZALOUK AREZKI

L’énergie est indispensable au bon fonctionnement de l’économie de l’Union Européenne. Malgré la diversité de ses sources, (énergie éolienne, solaire, biomasse, chaleur géothermique), le pétrole et le Gaz  sont incontournables du moins dans les prochaines  vingt années. L’Europe  énergétique actuelle, est vulnérable. Trois fournisseurs seulement  lui assure ses approvisionnements, dont deux, sont hors de l’Union Européenne, à savoir l’Algérie et la Russie. La Russie, lui assure 25% (125 milliards de mètres cubes) de ses besoins énergétiques, et l’Algérie lui fournit 12% (61 milliards). Les crises récurrentes du Gaz entre la Russie et l’Ukraine, ont conduit à plusieurs reprises, à des ruptures des approvisionnements du Gaz Russe vers l’Europe. En pleine vague de froid, Gazprom, le géant russe du Gaz, a perturbé l’approvisionnement de plusieurs pays  européens. Au mois de janvier 2009, GDF-Suez (en France), a confirmé la baisse domestique de ses livraisons du Gaz Russe. GDF-Suez a annoncé une baisse très importante de ses livraisons du gaz russe. Ailleurs en Europe, l’Autriche qui dispose de l’une des trois plus importantes plates formes gazière de l’Europe continentale, est la plus touchée par les perturbations. La Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie, la Macédoine et la Croatie furent également touchés par la rupture des approvisionnements du gaz  russe. Cette insécurité énergétique de l’Union Européenne, n’est pas causée par  un seul élément, mais elle résulte de la combinaison de plusieurs facteurs. Le premier est, l’absence d’une politique énergétique commune de l’Union. En état actuel, même si, la politique européenne  de l’énergie était à la base du projet européen avec les Traité CECA (traité instituant la communauté européenne du charbon et de l’acier) en 1951 et de L’EURATOM (traité instituant la communauté européenne de l’énergie atomique)en 1957, L’UE est dépourvue d’une véritable politique de l’énergie. L’Europe n’arrive pas à parler d’une seule voix avec ses fournisseurs. Chaque pays a conclut individuellement des contrats d’approvisionnement de gaz  à long terme. Consciente de l’intérêt que pourrait tirer de la division des pays européens, la Russie tend à privilégier les relations bilatérales avec les grands pays en particulier avec l’Allemagne, la France, et l’Italie. L’Allemagne est en effet, le premier partenaire commercial de la Russie avec lequel elle réalise 30% de ses échanges. La Russie est aussi le principal fournisseur d’énergie de l’Allemagne.Ces relations étroites ont connu leur apogée avec les liens d’amitié entre l’ex :président russe Vladimir Poutine et l’ancien chancelier allemand Gerhard schroïder. Ce dernier a, après avoir  cédé le pouvoir à Angela Merkel  a été engagé par Gazprom pour diriger le conseil de surveillance du consortium germano-russe chargé de construire un gazoduc sous la mer Baltique évitant ainsi la Pologne, l’Ukraine et la Lituanie dont l’entreprise russe détient 51%.

       Le deuxième est, la dépendance presque totale de l’Europe  d’un seul fournisseur, en l’occurrence la Russie. En dépit de sa  situation  de proximité avec plusieurs réserves importantes de gaz naturel : la région du Golfe, l’Afrique du Nord, la mer Caspienne, l’Union Européenne a tissé des relations profondes avec la Russie. Toutefois même si la Russie devrait rester le principal fournisseur de Gaz de l’Union dans les prochaines décennies, l’Europe devrait établir un véritable  partenariat incluant une forte participation technique et financière des acteurs européens aux lourds investissements  nécessaires de ce pays.

        Le troisième facteur  à notre sens est, l’apparition depuis quelques temps déjà de ce qui est  appelé communément  « patriotisme » économique européen. En février 2006, les informations faisant état d’un de lancement d’une OPA (offre publique d’achat) du groupe italien Enel sur le groupe Suez, le gouvernement français a riposté par la fusion de l’entreprise gazière  publique GDF avec le groupe   Suez, dont les activités étaient dominées par l’eau et le traitement des déchets (héritage de la lyonnaise des eaux). Chacun des deux groupes espère résoudre ses difficultés stratégiques en s'adossant à l'autre : GDF, qui possède peu de gisements de gaz, a besoin, pour résister à la concurrence de l'Allemand E.ON et de l'Italien ENI, de s'appuyer sur Suez pour se renforcer à l'étranger et se diversifier. Suez, de son coté, est au milieu d’une longue mutation, a mis le cap sur l’énergie, en pariant sur une poussée de la demande. Devant cette insécurité énergétique européenne, et le souci de diversification des fournisseurs de l’énergie, l’Algérie peut elle être une solution ? Cinquième producteur de Gaz et treizième producteur de pétrole, l’Algérie regorge de richesses naturelles. Elle dispose également d’importantes réserves d’uranium, de zinc, ainsi que du fer. Depuis son accession à l’indépendance politique en 1962 après 132 ans d’occupation française, l’Algérie à opté pour  une économie planifiée, basée sur une revalorisation des hydrocarbures. Les ventes de pétrole et de Gaz constituent à elles seul plus de 97% du volumes globale des exportations. Aujourd’hui l’Algérie est la troisième puissance économique  africaine derrière l’Afrique du sud et le Nigeria. Actuellement l’Europe est connectée à l’Algérie à travers deux canalisations, notamment le gazoduc Enrico Mattei (connu aussi comme le pipeline Trans-Méditerranée)  qui alimente l’Italie, dont la capacité est de 27 milliards de mètres cubes. Celle-ci va atteindre 33,5 milliards de mètres cubes par an très prochainement. Un autre gazoduc vers l’Italie(Galsi), construit en partenariat avec Edison Spa, ajoutera 8 milliard de mètres cubes par an pour les exportations de l’Algérie en 2012. Une autre canalisation (Medgaz pipeline sous –marin) d’une capacité de 8 milliards mètres cubes va approvisionner l’Espagne vers la fin de l’année 2009. Par ailleurs, le plus important projet qui va certainement remodeler le paysage  énergétique de la région est sans aucun doute le Trans-saharan gazoduc pipeline (TSGP). D’une longueur d’environ de 4300 km, et d’une capacité de 20 à 30 milliards de mètres cubes, il devrait alimenter l’Europe à partir du sud du Nigeria via le Niger et l’Algérie  vers 2015. Depuis 2004, prés de 75 découvertes d’hydrocarbures ont été enregistrées, dont  37  en effort propre par la compagnie nationale la Sonatrach, et 38 en partenariat avec des sociétés étrangères. Ces découvertes ont été réalisées au moment ou la production de plusieurs gisements potentiels dans le monde est en net déclin. Vu l’importance de L’Algérie dans l’approvisionnement de l’Europe en gaz, celle-ci a adopté  une nouvelle approche avec ses partenaires de la rive sud de la Méditerranée. Ces dernières années l’Union Européenne a souhaité un renforcement et un approfondissement  de la coopération énergétique avec l’Algérie. Toutefois, même si les deux parties ont affiché de bonnes intentions, quelques obstacles et non des moindres risquent de casser la  bonne volonté des deux partenaires. En effet, les restrictions imposées par l’Union Européenne aux algériens en matières de visas d’entrée, ne sont pas faites dans le sens d’une vraie coopération entre les deux parties. Pour Alger, le commerce ne se fait pas uniquement par le biais d’Internet, il faut aussi un contact humain et une circulation des matières et des personnes dans les deux sens. Les conflits régionaux, comme la question du Sahara occidentale et le conflit du moyen Orient  entre palestiniens et israéliens sont également des points de discordes entre Alger et Bruxelles.

 Afin de mieux traité le sujet de l’insécurité énergétique européenne, et voir sir l’Algérie pourrait être une solution, nous avons divisé ce travail en cinq axes de recherche. Le premier est, pourquoi l’Union Européenne est dépourvue d’une politique énergétique commune ? Quelles sont les obstacles qui ont empêché la mise en place d’une politique commune de l’énergie ? Le deuxième, quels sont les dessous et les enjeux de la politique énergétique Russe en Europe ? Le troisième axe de recherche est, quels sont les perspectives d’évolution et les opportunités  extérieures qui s’offrent au secteur de l’énergie européen ? Le quatrième est , comment se portes elles les relations algéro-Union Européenne ? Le cinquième, quels sont les obstacles dans les relations entre l’Algérie et l’UE ? Pour apporter des éléments de réponse à ces questions, nous avons divisé notre travail en deux parties.Dans la première partie, on abordera la situation actuelle du secteur de l’énergie de l’Union Européenne. On passera en revue les obstacles qui n’ont pas aidé l’Europe à se doter d’une politique  énergétique commun.On étudiera,  l’état des lieux du secteur énergétique de l’Union  et  son état aussi Etat par Etat. On  verra  également, comment, le géant du Gaz Russe, en l’occurrence Gazprom, a adopté  sa stratégie de division  des pays européens et la conclusion avec eux  des contrats  de livraison à long terme.  Dans la deuxième partie, on traitera les relations algéro-Union Européenne. On abordera les obstacles dans les relations entre les deux partenaires. On étudiera les différents accords de coopération entre autres l’accord d’association signé entre les deux parties et ses résultats quelques années après sa mise en place. On  verra aussi  l’état des lieux du secteur énergétique de l’Algérie, ses capacité de production, la place qu’occupe ses hydrocarbures dans la structures de son économie, mais aussi, les avantages  du gaz algérien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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